Ce soir, cinéma avec plusieurs films qui plongent dans l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale : "La douleur" d'Emmanuel Finkiel et "Les quatre sœurs" de Claude Lanzmann. Enfin, "Last Flag Flying" sur la mémoire de la guerre du Vietnam vécue par trois anciens soldats.
- Antoine Guillot Journaliste, critique de cinéma et de bandes dessinées, producteur de l'émission "Plan large" sur France Culture
- Lucile Commeaux Critique et chroniqueuse du "Regard culturel" à la matinale de France Culture
- Florence Colombani Journaliste.
La douleur, Emmanuel Finkiel (sortie le 24 janvier)
Synopsis : Juin 1944, la France est toujours sous l’Occupation allemande. L’écrivain Robert Antelme, figure majeure de la Résistance, est arrêté et déporté. Sa jeune épouse Marguerite, écrivain et résistante, est tiraillée par l'angoisse de ne pas avoir de ses nouvelles et sa liaison secrète avec son camarade Dyonis. Elle rencontre un agent français de la Gestapo, Rabier, et, prête à tout pour retrouver son mari, se met à l’épreuve d’une relation ambiguë avec cet homme trouble, seul à pouvoir l’aider. La fin de la guerre et le retour des camps annoncent à Marguerite le début d’une insoutenable attente, une agonie lente et silencieuse au milieu du chaos de la Libération de Paris.
C'est réussi car les événements historiques sont habilement subjectivés. Lucile Commeaux
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Le film est comme un biopic de Marguerite Duras : ce n'est pas loin du téléfilm.
C'est un tête à tête entre le réalisateur et son actrice. Florence Colombani
La littérature est le problème du film. Les images ne sont qu'illustratives. Antoine Guillot
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Three Billboards - Les Panneaux de la vengeance, Martin McDonagh (sortie le 17 janvier)
Synopsis : Après des mois sans que l'enquête sur la mort de sa fille ait avancé, Mildred Hayes prend les choses en main, affichant un message controversé visant le très respecté chef de la police sur trois grands panneaux à l'entrée de leur ville.
Chaque personnage est censé représenter une composante sociale des États-Unis. Le sérieux du film plombe le talent, fait d'ironie et d'humour noir, du cinéaste. Florence Colombani
C'est un patchwork qui ne choisit ni entre les genres, ni entre ses personnages. Lucile Commeaux
Ce film ressemble à une saison de série condensée en deux heures. Antoine Guillot
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Les quatre soeurs, Claude Lanzmann (coffret DVD Arte)
Diffusion sur Arte le 30 janvier.
Présentation officielle : Claude Lanzmann revient sur quatre personnages, quatre femmes, qu’il a interviewé lors du tournage de Shoah. Comme il l’a fait dans « Sobibor » ou « Le Dernier des Injustes », en mettant aujourd’hui en perspective ces témoignages, il nous permet ici de percevoir encore différemment les processus mis en place par les nazis pour mener à bien la destruction des Juifs d’Europe.
Paula Biren, Ruth Elias, Ada Lichtman, Hanna Marton, quatre noms et prénoms de femmes juives, témoins et survivantes de la plus folle et de la plus impitoyable barbarie, et qui, pour cette seule raison, mais beaucoup d’autres encore, méritent d’être inscrites à tout jamais dans la mémoire des hommes. Ce qu’elles ont en commun, outre l’horreur spécifique dont chacune a été l’objet, c’est l’intelligence, une intelligence tranchante, aigüe, charnelle, qui récuse tous les faux-semblants, les mauvaises raisons, en un mot l’idéalisme.
Filmées par Claude Lanzmann pendant la préparation de ce qui deviendra Shoah, chacune de ces quatre femmes extraordinaires méritait un film en soi, prenant la mesure de leur trempe exceptionnelle, et révélant par leur récit saisissant quatre chapitres mal connus de l’extermination.
En tant que spectateur on a le sentiment que ces témoignages auraient pu être perdus : ça les rend précieux. Florence Colombani
Dans ces documentaires, tout fait image. C'est le génie de Claude Lanzmann de faire discrètement du cinéma. Antoine Guillot
Lanzmann pratique un art de la maïeutique. Lucile Commeaux
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