Cinéma : The Dead Don't Die, "Jim Jarmusch, un cinéaste en état de zombification"

"Douleur et gloire" ©El Deseo D.A. S.L.U., photo de Manolo Pavón, "Permanent Green Light" © Local Films,  "The Dead Don't Die" © Universal Pictures
"Douleur et gloire" ©El Deseo D.A. S.L.U., photo de Manolo Pavón, "Permanent Green Light" © Local Films,  "The Dead Don't Die" © Universal Pictures
"Douleur et gloire" ©El Deseo D.A. S.L.U., photo de Manolo Pavón, "Permanent Green Light" © Local Films, "The Dead Don't Die" © Universal Pictures
"Douleur et gloire" ©El Deseo D.A. S.L.U., photo de Manolo Pavón, "Permanent Green Light" © Local Films, "The Dead Don't Die" © Universal Pictures
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Au sommaire de cette Dispute cinéma : "The Dead Don't Die" de Jim Jarmusch, "Douleur et Gloire" de Pedrol Almodovar, et "Permanent Green Light" de Zac Farley et Dennis Cooper.

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"The Dead Don't Die" de Jim Jarmusch (en salles)

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Synopsis : Dans la sereine petite ville de Centerville, quelque chose cloche. La lune est omniprésente dans le ciel, la lumière du jour se manifeste à des horaires imprévisibles et les animaux commencent à avoir des comportements inhabituels. Personne ne sait vraiment pourquoi. Les nouvelles sont effrayantes et les scientifiques sont inquiets. Mais personne ne pouvait prévoir l’évènement le plus étrange et dangereux qui allait s’abattre sur Centerville : THE DEAD DON’T DIE – les morts sortent de leurs tombes et s’attaquent sauvagement aux vivants pour s’en nourrir. La bataille pour la survie commence pour les habitants de la ville.

L'avis des critiques :

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C’est un film qui prétend dénoncer une forme de matérialisme. Les zombis sont une sorte de métaphore de notre humanité ultra-consumériste mais "The Dead Don't Die"  ne fonctionne uniquement que sur une sorte de fétichisme C’est totalement gratuit et dans l’air du temps. Lucile Commeaux 

Le film a une sorte de pose nonchalante qui est particulièrement irritante parce qu’elle est peu nourrie par la fiction. Il y a finalement un désir de cinéma assez pauvre. Florence Colombani 

Jim Jarmusch se vit comme une figure de la contre-culture alors qu’il est devenu l’académisme absolu. Ce côté mainstream dévore le film de zombi. (…) Il n’est plus le cinéaste indépendant qu’il était avant. Murielle Joudet

"Douleur et Gloire" (en salles le 17 mai)

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Synopsis : Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.

L'avis des critiques :

Le film est d’une élégance absolue. Il parle de choses très tristes, mélancoliques et les insère dans un espace mental, qui est la tête d’Almodovar tout en évitant l’écueil d’un cinéaste avec un regard paternaliste. Murielle Joudet 

Cela va bien au-delà d’un film autobiographique. C’est un film qui touche vraiment à l’universel du sentiment humain, du lien familial et du bilan de vie. Florence Colombani

Je trouve ce film extrêmement riche mais c’est comme si cette richesse créait du vide en moi. (...) On a l’impression que plusieurs films s’amorcent et se terminent à la fois. La temporalité est extrêmement plate mais le film en surrégime. Cela me laisse paradoxalement extrêmement froide. Lucile Commeaux

"Permanent Green Light" de Zac Farley et Dennis Cooper (en salles)

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Synopsis : Roman, à peine vingt ans, a envie "d’exploser". Il n’est pas suicidaire. Il ne souscrit à aucune idéologie. Il ne s’intéresse pas au "paradis" et n’a pas envie de s’y rendre. Il ne voudrait pas que les gens, par erreur, interprètent l’explosion comme étant sa mort.

L'avis des critiques :

C’est un film qui a tous les attributs du film générationnel, assez branché. (…) Mais il réactualise une forme de romantisme. Il y a quelque chose de très noble, très poétique dans la manière dont ses personnages deviennent fondamentalement romantiques. Lucile Commeaux

C’est un film extrêmement riche dans tous les récits possibles qu’ils enjambent entre les personnages. Tous les dialogues sont extrêmement incarnés. C’est un film romantique du XXIe siècle. Arnaud Laporte 

Le film ne s’incarne jamais. On sent un dispositif très réfléchi en amont qui ne se confronte jamais à la réalité du tournage. La violence que peut receler le film n’existe qu’à l’état de note d’intention. Murielle Joudet 

Le programme de ce film est posé assez tôt. Je suis restée très à distance car, dès le début, j’avais l’impression de comprendre la direction du film. Florence Colombani 

LE COUP DE COEUR DE FLORENCE COLOMBANI : la rétrospective Joan Crawford à la Cinémathèque Française jusqu'au 27 mai

Présentation officielle : Un des monstres sacrés du cinéma hollywoodien, du temps du muet jusqu'à celui de sa décadence. Joan Crawford (1904-1977) s'adapte à tout brillamment, avec pugnacité et talent : au cinéma parlant, au passage du temps, à l'évolution des mœurs. Avisée et désirée, elle tourne avec nombre de grands cinéastes : Tod Browning, Frank Borzage, Michael Curtiz, Otto Preminger, Nicholas Ray, Robert Aldrich...

Cette rétrospective permet de parcourir tout un morceau de l’histoire du cinéma mais aussi de l’histoire des femmes et des Etats-Unis. (…) Une carrière à redécouvrir et un personnage passionnant. Florence Colombani 

♪ Générique de l'émission : Sylvie Fleury & Sidney Stucki, "She devils on wheels", extrait de l'album "Sound Collaborations 1996-2008" (label Villa Magica Records). 

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