Ce soir sur France Culture, La Dispute portera sur l’actualité des arts plastiques avec les critiques :
- Philippe Regnier du Quotidien de l’art
- ** Jean-Max Colard** des inrockuptibles
**- Sabine Gignoux ** de La Croix
**A propos des expositions : **
**Versailles ** - Joana Vasconcelos au chateau de Versailles, jusqu'au 30 septembre

Jean Max Colard : "Joana Vasconcelos a pleinement sa place à Versailles en tant qu'artiste baroque et exubérante."
Sabine Gignoux : "En tant qu'artiste à Versailles, on fait du spectaculaire, du décoratif, on participe à cette grande entreprise de divertissement qu'est devenu le château mais surtout il ne faut ni poser de questions, ni déranger."
Philippe Regnier : "Ce n'est pas une oeuvre qui m'intéresse beaucoup. Elle ne me scandalise pas. Elle se fond dans le décor, parfois un peu trop."
*Arnaud Laporte : "J'ai peu de goût pour cette exposition et de manière générale pour le travail de Joana Vasconcelos. Je vois plus en elle une suiveuse qu'une créatrice. Cette façon de beaucoup prendre dans le travail des autres me gêne considérablement." *
(13) - treizième documenta de Kassel (Allemagne) à voir jusqu'au 16 septembre

Jean Max Colard : "C'est à la fois une belle Documenta car certaines oeuvres sont m agnifiques et leur souvenir nous reste, et en même temps elle ne me semble pas très marquante car elle n'offre pas un grand effet de lecture. Ca manque d'une vision tranchée et complète sur l'art."
Philippe Regnier : "La commissaire propose une exposition extrêmement confuse, et l'assume d'ailleurs elle-même. C'est très éclectique mais on trouve à l'intérieur des poches de sens, comme par exemple la question de l'histoire qui revient extrêmement régulièrement."
sculptures-photographies - exposition de Didier Vermeiren à la maison rouge jusqu'au 23 septembre

Jean Max Colard : "On est entre la fin d'un académisme historique et la naissance d'une sculpture moderne. C'est une oeuvre qui parle de la sculpture, qui dialogue avec les fondamentaux de la sculpture et de son histoire."
Sabine Gignoux : "On voit la main de l'artiste, il y a une présence de la matière qui est là et qui me plaît. Il y a un véritable dévoilement : on nous montre ce qu'on ne voit pas, le socle ou le revers..."
Philippe Régnier : "C'est un artiste éminemment classique dans son approche de la sculpture parce qu'il dialogue avec des maîtres et avec lui même dans un jeu d'autoréférence. C'est ainsi qu'il construit peu à peu son corpus."
*Arnaud Laporte : "Il y a une vraie finesse dans la recherche. On sent que c'est l'histoire d'une vie. Le travail est d'un rigueur folle mais d'une apparence assez sobre." *
Bien sûr la revue de presse arts plastiques du jour, par Antoine Guillot .
Et le coup de fil à Philippe-Alain Michaud à l'occasion de Tapis Volant, un programme spécial à la Villa Médicis à Rome.
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