Au sommaire de cette Dispute Littérature : "Andrew est plus beau que toi", d’Arnaud Cathrine (Flammarion), "La Fabrique du papier tue-mouches", d'Andrzej Bart (Noir sur blanc), "L'Imitation de Bartleby", de Julien Battesti (Gallimard)
- Grégoire Leménager Journaliste à l'Obs
- Florent Georgesco Journaliste au Monde des livres.
- Sonia Déchamps Journaliste radio, co-directrice artistique du Festival International de bande dessinée d'Angoulême
"Andrew est plus beau que toi", d’Arnaud Cathrine (Flammarion)

Présentation : Qui peut se permettre de dire qu’un frère est plus beau que l’autre ? En l’occurrence, un membre de la famille. Et cette famille, c’est celle d’Andrew et Ryan Tucker, nés dans les années 1940 à Los Angeles. Une famille américaine, middle class. Les trajectoires croisées des deux frères se déploient sous la plume aussi concise qu’intense d’Arnaud Cathrine, qui revisite, à travers ces photographies d’époque, un univers mythique et fascinant : la Californie des années 1940 à 1980.
L'avis des critiques :
_" Vive le roman-photo, quand il est pratiqué comme ça. Un texte très beau et retenu qui rentre en interaction avec les photos pour créer un choc fort où les photos expriment les introspections et les descriptions. »_Grégoire Leménager
« Un jeu passionnant qui en appelle à l'imaginaire et à la sensibilité du lecteur. » Sonia Déchamps
« Un projet passionnant, qui crée une attente peut-être disproportionnée. D'où une légère frustration, malgré l'élégance et le charme du texte. » Florent Georgesco
"La Fabrique du papier tue-mouches", d'Andrzej Bart (Noir sur blanc)

Présentation : Ghetto de Łódź, 1940. Les autorités nazies placent à la tête du Conseil juif un ancien directeur d’orphelinat, Chaïm Rumkowski. Bientôt, il transforme le ghetto en un véritable complexe industriel, convaincu que la productivité des juifs assurera leur survie. En 1942, les nazis veulent déporter 20 000 enfants. Rumkowski, dans le désir de sauver ce qui peut l’être, prononce son fameux discours Donnez-moi vos enfants. Un homme mystérieux demande à un écrivain polonais contemporain d’assister à un étrange procès, celui de Rumkowski, à Łódź. Entre réalité et fantasmagorie, entre histoire et fiction, La Fabrique de papier tue-mouches pose la question de l’autorité, de la stratégie du moindre mal, et, avant tout, questionne le lecteur sur ses propres convictions.
L'avis des critiques :
« Une lecture difficile et compliquée d’un livre riche et passionnant. » Arnaud Laporte
« Le langage de l'absurde est parfois le plus fort, le plus juste et le plus déchirant pour parler des tragédies. Le trouble où nous laisse Andrzej Bart en offre une démonstration imparable. » Florent Georgesco
« Ce livre a l'air tellement intéressant que je regrette, sincèrement, de ne pas avoir toujours tout compris. » Grégoire Leménager
« Un livre original, fou et grave mais pas toujours évident à suivre. » Sonia Déchamps
"L'Imitation de Bartleby", de Julien Battesti (Gallimard)

Présentation : Le 29 juillet 2010, à Zurich, Michèle Causse, théoricienne féministe et traductrice, a choisi de dénaître en mourant par suicide assisté le jour de son anniversaire. Se pourrait-il qu’existe un lien entre sa mort et celle du personnage du livre Bartleby le scribe qu’elle avait traduit en français? Telle est la question qui travaille le narrateur, un étudiant en théologie qui commence à bien connaître les Évangiles, où il a lu cette phrase : Cherchez et vous trouverez
L'avis des critiques :
« Une enquête littéraire stimulante qui associe le lecteur à l’intrigue. » Sonia Déchamps
« Un livre intéressant même si l’écriture n’est pas spectaculaire. Une ambiance glacée, froide, dans laquelle le personnage neurasthénique digresse et réfléchit sur Bartleby. Ça donne très envie de relire Herman Melville. » Grégoire Leménager
« Ce petit roman mal fichu s'inscrit dans une longue série de tentatives pour transformer Bartleby en cliché. Un livre très peu vivant. » Florent Georgesco
Coup de cœur Florent Georgesco pour "Journal intégral, 1919-1940", de Julien Green (Robert Laffont)

Présentation : Oeuvre monumentale qui couvre soixante-dix ans de la vie de l'écrivain, le Journal de Julien Green n'avait pourtant jamais été publié dans sa version intégrale et définitive. L'auteur en avait délibérément écarté les pages les plus intimes, l'évocation de sa vie amoureuse et certains portraits littéraires dans lesquels il livrait une opinion sans fard sur quelques-uns de ses pairs. Jugeant impubliable de son vivant cette " confession qui rétablissait la vérité " et où l'on saurait " tout " de lui, selon sa formule, Julien Green s'est cependant toujours montré favorable à l'idée que cet ensemble soit exhumé le moment venu par ses héritiers, leur laissant le choix d'en décider en fonction des instructions qu'il leur avait laissées. C'est chose faite aujourd'hui, grâce à cette édition conçue à partir des manuscrits originaux par Guillaume Fau, Alexandre de Vitry et Tristan de Lafond.
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