Au sommaire de cette Dispute Littérature : "Continent de la douceur", Aurélien Bellanger, "Ici n'est plus ici" Tommy Orange, "Querelle" de Kevin Lambert , et le coup de coeur de Philippe Chevilley "Les Réfugiés" de Viet Thang Nguyen (Belfond)
- Lucile Commeaux Critique et chroniqueuse du "Regard culturel" à la matinale de France Culture
- Philippe Chevilley Chef du service culture des Echos
- Clémence Pouletty
"Continent de la douceur", Aurélien Bellanger (Gallimard)
Présentation : L’Europe est un continent disparu, le rêve d’un autre temps, le rêve d’un autre monde.
Anomalie géographique perdue dans la grande mer gelée des Alpes, la principauté fantastique du Karst semble scellée pour toujours, et avec elle la mémoire des anciens empires. Mais depuis New York, où s’est réfugiée une diaspora karste, plusieurs personnages ambigus tentent d’en restaurer la splendeur. Une banquièreambitieuse, un écrivain maudit et un philosophe enquêtent sur un mathématicien à l’enseignement révolutionnaire et sur un calculateur énigmatique qui aurait traversé le siècle, des camps de la mort à la Russie soviétique en passant par un mystérieux programme spatial yougoslave. Le Karst défie l’histoire pendant qu’un jeune homme, Flavio, s’éveille lentement aux mythes de la construction européenne. Et si l’Atlantide tant recherchée était dans cette construction inachevée : la forme toujours recommencée du continent de la douceur ?
L'avis des critiques :
« Une jubilation enfantine dans la manière qu’a Aurélien Bellanger d’imprégner son livre d’énigme et de mystère. » Lucile Commeaux
« Un roman réjouissant qui ne nous assène pas de vérité » Philippe Chevilley
« Continent de la douceur est un grand livre, quelle maîtrise de la langue. » Clémence Pouletty
« Quelques fulgurances. » Arnaud Laporte
"Ici n'est plus ici" Tommy Orange (Albin Michel)
Présentation : À Oakland, dans la baie de San Francisco, les Indiens ne vivent pas sur une réserve mais dans un univers façonné par la rue et par la pauvreté, où chacun porte les traces d’une histoire douloureuse. Pourtant, tous les membres de cette communauté disparate tiennent à célébrer la beauté d’une culture que l’Amérique a bien failli engloutir. À l’occasion d’un grand pow-wow, douze personnages, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, vont voir leurs destins se lier. Ensemble, ils vont faire l’expérience de la violence et de la destruction, comme leurs ancêtres tant de fois avant eux. Débordant de rage et de poésie, ce premier roman, en cours de traduction dans plus d’une vingtaine de langues, impose une nouvelle voix saisissante, véritable révélation littéraire aux États-Unis. Ici n'est plus a été consacré « Meilleur roman de l’année » par l’ensemble de la presse américaine. Finaliste du prix Pulitzer et du National Book Award, il a reçu plusieurs récompenses prestigieuses dont le PEN/Hemingway Award.
L'avis des critiques :
« Impressionnée par la maîtrise, une structure chorale brillante, avec un discours trop maitrisé, qui peut devenir un piège pour la pensée. » Lucile Commeaux
« J’ai été fasciné par ce livre. » Arnaud Laporte
« Un premier roman implacable sur les Indiens des villes. » Philippe Chevilley
« Un roman qui demande quelques efforts d’immersion, un récit intéressant quoiqu’un peu sombre qui m’a plombée - les dernières pages étaient pour moi insoutenable. » Clémence Pouletty
"Querelle" de Kevin Lambert (Nouvel Attila)
Présentation : Une grève éclate dans une scierie du Lac St Jean, dans le nord canadien. Derrière une apparente solidarité ouvrière, l’ennui et la dureté de la lutte, que seules rompent les nuits dans les bowlings et karaokés, révèlent les intérêts plus personnels de chacun. Parmi ces ouvriers, il y a Querelle, magnifique colosse venu de la capitale, et Jézabel, issue d’une lignée rebelle de mère en fille. Doux et charnels, ces héros incarnent la liberté, la jouissance et la joie sauvages, hors des lois du marché et de l’aliénation familiale ou sexuelle. Au gré des sabotages, des duels et des ivresses, la colère s’empare des grévistes et les événements se conjuguent dans un conflit généralisé aux allures de vengeance sociale.
L'avis des critiques :
« Un grand roman lyrique de lutte et de puissance sociale au style bâtard, au bon sens du terme. » Lucile Commeaux
« Trop lourd, fléché, inattendu, rien de nouveau sous le soleil. » Arnaud Laporte
« Un sujet syndical ennuyeux, un récit actuel au style trop parfait qui ne m’a pas enchantée. » Clémence Pouletty
« Une fable rebelle, sociale et érotique, hélas inaboutie » Philippe Chevilley
"Les Réfugiés" de Viet Thang Nguyen (Belfond) le coup de coeur de Philippe Chevilley
Présentation : Auteur du retentissant Sympathisant, Viet Thanh Nguyen livre un recueil de nouvelles d’une justesse, d’une acuité et d’une élégance peu communes, et offre sa voix à tous les déracinés.Dans un pays où tout était affaire de possessions, nous ne possédions rien d’autre que nos histoires.Vietnamiens, ils ont fui le communisme à la fin des années 1970 pour s’exiler de l’autre côté du Pacifique, en Californie. Ils vivent entre deux rives, entre pays d’adoption et pays de naissance, pas encore Américains, plus tout à fait Vietnamiens. Certains sont figés dans le passé, hantés par les fantômes, effarés par l’hédonisme occidental ; d’autres veulent aller de l’avant, pour eux, pour les enfants, pour la possibilité d’une autre vie. Pour n’être plus simplement des réfugiés.
L'avis des critiques :
« Un magnifique recueil de nouvelles. » Philippe Chevilley
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