

Dans cette Dispute littéraire, Florent Georgesco, Elisabeth Philippe et Arnaud Laporte nous parleront de: "Dans quelle langue est-ce que je rêve" d'Elena Lappin, des dernières nouvelles inédites de F.S Fitzgerald et la sortie en poche de "L'orange mécanique" d'Anthony Burgess.
Elisabeth Philippe (Critique littéraire (L'Obs)), Florent Georgesco (Journaliste au Monde des livres.).
"Dans quelle langue est-ce que je rêve ?" de Elena Lappin (L’Olivier)

Il y a 15 ans, un soir de février, Elena Lappin, qui vit à Londres avec son mari et ses enfants, reçoit un étrange coup de téléphone en provenance de Moscou : un homme qui prétend être son oncle lui révèle que son père « officiel » n’est pas son vrai père. C’est le début d’une incroyable enquête qui, de la Russie à la Tchécoslovaquie, de l’Allemagne à Israël, jusqu’au Canada et aux U.S.A., la conduit à repenser complètement son histoire. Celle d’une famille de Juifs émigrés, où l’on parle 5 langues, qui représentent, à leur manière, un moment de la mémoire de l’Europe.
Dans quelle langue est-ce que je reve ? résonne comme l’interrogation principale de ce texte. Par-delà le déracinement, les bouleversements politiques et culturels, les ruptures personnelles, comment définir la langue de ses rêves ? Car découvrir sa langue, c’est aussi découvrir qui l’on est.
Traduit de l’anglais par Matthieu Dumont
"Je me tuerais pour vous" de Francis Scott Fitzgerald (Grasset)

Francis Scott Fitzgerald fut un nouvelliste hors pair. Les revues littéraires américaines s’arrachaient ses textes quand l’auteur emblématique des années folles était au faîte de sa gloire. Dix-huit textes inédits viennent d’être retrouvés : seize nouvelles et deux esquisses de scénario destinées à Hollywood qui apparaissent aujourd’hui comme un approfondissement de son œuvre. Les rêves de gloire ou de succès, la solitude des gens simples ou célèbres dans un monde en crise, le milieu du cinéma et ses mœurs, mais aussi la maladie et la folie sont quelques-uns des thèmes qui traversent le présent recueil. La publication de ces nouvelles inédites du mythique romancier américain constitue un événement littéraire mondial.
"L’orange mécanique" d’Anthony Burgess (Robert Laffont)

Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s'ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à la bastonnade, au viol et à la torture sur fond de musique classique. Bientôt incarcéré, il subit un traitement chimique qui le rend allergique à toute forme de violence.
Tout le génie de Burgess éclate dans ce livre sans équivalent, entre roman d'anticipation et conte philosophique. Le romancier, qui fut linguiste et compositeur, réussit en outre le prodige d'inventer une langue, le nadsat, dans laquelle son héros raconte sa propre histoire.
À l'occasion du centenaire de la naissance d'Anthony Burgess, son roman culte, L'Orange mécanique, s'enrichit aujourd'hui d'une postface inédite de l'auteur sur le film qu'en tira Stanley Kubrick, ainsi que de fac-similés de son tapuscrit, illustré de ses propres dessins, permettant de jeter un éclairage nouveau sur ce classique de la littérature anglaise.
« Je ne connais aucun écrivain qui soit allé aussi loin avec le langage. » William S. Burroughs
Traduit par: Georges BELMONT et Hortense CHABRIER
Le Petit salon par Xavier Martinet
Tous les jours aux alentours de 21h20 les critiques de la Dispute passent au Petit Salon pour discuter d’un sujet de l’actualité culturelle – nouvelles têtes, polémiques, querelles esthétiques. À retrouver ici.
Programmation musicale :
♫:: « Who by fire » Leonard COHEN
♫:: « Sing, sing, sing » THE ANDREWS SISTERS
♫:: « Title music from clockwork orange” Wendy CARLOS
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