Ce soir la littérature occupe La Dispute en présence des critiques suivants :
- ** Florent Georgesco** (Le Monde)
- ** Emily Barnett ** (Les Inrockuptibles)
- Karine Papillaud (Le Point)
Seront abordés les livres suivants :
-*Les rayons du soleil * de Nicolas Bouyssi
Lecture par Anna Sigalévitch:
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*« Les rayons du soleil » est le premier livre que je lis signé Nicolas Bouyssi, et il me donne envie d’en lire d’autres.Je crois qu’il s’agit là de son premier recueil de nouvelles, un genre que j’affectionne, et dans lequel il est difficile d’exceller.Je dois dire que j’ai été assez impressionné par la maitrise de Nicolas Bouyssi, et pour de multiples raisons.D’abord et avant tout, il y a un univers, qui n’est pas sans me rappeler celui d’un autre auteur POL, Patrice Patrolin, qui avait su, dans son roman « La montée des cendres », installer une sorte de réalisme fantastique que je retrouve dans plusieurs des nouvelles de Bouyssi. Nous pourrons bien sûr citer les uns et les autres des exemples.Et puis, il y a une langue à la fois simple, sobre, élégante et précise, une langue presque normale, mais juste un peu étrange, qui rend compte d’une certaine vibration de folie, puisque le dérangement, à tous les sens, peuple les différents récits de ce recueil. *
Arnaud Laporte
Lecture par Anna Sigalévitch:
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1 min

Poursuivons cette Dispute littéraire avec le nouvel opus de Pierre Pelot, « La ville où les morts dansent toute leur vie », publié chez Fayard.
Pour le coup, j’ai déjà lu nombre de livres de Pierre Pelot, mais je doute que beaucoup les ai tous lus, dans la mesure où l’auteur en dénombrait lui-même 190 il y a déjà deux ans. Je pense que la barre des 200 doit être proche.Prolixe, Pelot l’est bien sûr, et éclectique, puisqu’il signe aussi bien des livres de Science-Fiction, des romans d’amour, des polars, des fictions historiques, des contes, des sagas familales, mais aussi des ouvrages consacrés à sa région natale, celle où il vit toujours, du côté de Saint-Maurice sur Moselle, où j’ai eu la chance que l’écrivain me cuisine il y a une vingtaine d’années une omelette aux ceps que nous venions de cueillir.
Mais je m’éloigne du sujet du livre dont nous allons parler, qui mêle en fait pas mal des thématiques favorites de l’auteur : anticipation, est de la France, histoire familiale, polar : « La ville où les morts dansent toute leur vie » tient de tous ces registres à la fois. *Arnaud Laporte *
Ainsi que les coups de cœur :
-d'Emily Barnett :
Retour à Yvetot d'Annie Ernaux (Editions du Mauconduit)

-de Florent Georgesco :
*Lettres à des photographies * de Silvia Baron Supervielle (Gallimard)

Sans oublier l’irremplaçable revue de presse culturelle d’Antoine Guillot.
Et le coup de fil passé à Sylvie Granotier, écrivain, au sujet du 16° festival international du roman noir qui aura lieu à Frontignan du 24 au 30 juin et où sera présenté son roman*La place des morts * (Albin Michel).
Pastille introductive: Eric FOTTORINO
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