

Au sommaire de cette Dispute littérature : "Le Ghetto intérieur", Santiago H. Amigorena (P.O.L), "Souvenirs de l'avenir", Siri Hustvedt (actes sud), "Un livre de martyrs américains", Joyce Carol Oates (Philippe Rey) et Coup de cœur pour "Giono Furioso", Emmanuelle Lambert (Stock)
- Jean-Christophe Brianchon Rédacteur en chef de I/O Gazette
- François Angelier Producteur de l’émission "Mauvais Genres" sur France Culture, spécialiste de littérature populaire
- Grégoire Leménager Journaliste à l'Obs
"Le Ghetto intérieur", Santiago H. Amigorena (P.O.L)

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Présentation : Buenos-Aires, 1940. Des amis juifs, exilés, se retrouvent au café. Une question : que se passe-t-il dans cette Europe qu’ils ont fuie en bateau quelques années plus tôt ? Difficile d’interpréter les rares nouvelles. Vicente Rosenberg est l’un d’entre eux, il a épousé Rosita en Argentine. Ils auront trois enfants. Mais Vicente pense surtout à sa mère qui est restée en Pologne, à Varsovie. Que devient-elle ? Elle lui écrit une dizaine de lettres auxquelles il ne répond pas toujours. Dans l’une d’elles, il peut lire : « Tu as peut-être entendu parler du grand mur que les Allemands ont construit. Heureusement la rue Sienna est restée.
L'avis des critiques :
« Le récit comporte beaucoup de lacunes, certaines figures de style sont maladroites. » Arnaud Laporte
« On a beau connaître l'histoire de la Shoah, je ne l'avais jamais lue comme ça, à partir de l'Argentine, et c'est bouleversant. » Grégoire Leménager
« Un livre sur l’exil intérieur et l’horreur. J’ai bien aimé la folie tragique de l'impuissance. » François Angelier
« La description de la Shoah et du ghetto de Varsovie par Santiago H. Amigorena s’exprime par un langage trop simpliste et descriptif. Reste quelques instants de beauté sur la religion juive et sur le souvenir. » Jean-Christophe Brianchon
"Souvenirs de l'avenir", Siri Hustvedt (actes sud)

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Présentation : En 1978, une jeune femme en quête d’aventure, S. H., s’installe à New York dans l’intention d’écrire son premier roman. Mais elle se voit bientôt distraite de ses projets par sa mystérieuse voisine, Lucy Brite, dont les propos aussi confus qu’inquiétants lui parviennent à travers la mince cloison de leur immeuble décrépi. S. H. se met à transcrire les étranges monologues de Lucy, où il est question de la mort brutale de sa fille et du besoin qui la taraude de châtier son assassin. Jusqu’à cette nuit de violence où Lucy fait irruption dans l’appartement de S. H.
L'avis des critiques :
« C'est comme une version new-yorkaise, baroque, et même souvent drôle, de "Mémoire de fille" d'Annie Ernaux. Néanmoins, le livre se perd dans une introspection trop laborieuse, malgré une enquête qui convoque un brouillon de roman et de son journal intime qui est très fine et subtile, parfois même drôle. » Grégoire Leménager
« Siri Hustvedt n’a pas les moyens de ses ambitions, elle veut faire quelque chose de compliqué mais on voit trop les coutures et c’est trop long. » Arnaud Laporte
« On passe par le style du journal, des lettres, des photos, des dessins. Je n’ai pas été séduit par cette alternance permanente qui donne le tournis, seule la réflexion sur le temps a retenu mon attention. » François Angelier
« Une immense déception. Entre l’entreprise littéraire telle qu’elle est présentée et sa réalisation. Viennent s’interposer la lourdeur de la langue et la prétention de l’auteur, dont j’ai eu le sentiment qu’elle cherchait à chaque ligne à nous prouver l’intérêt de son projet. En résulte un livre trop complexe, dont ressortent pour autant quelques instants, si ce n’est de littérature, au moins d’intelligence. » Jean-Christophe Brianchon
"Un livre de martyrs américains", Joyce Carol Oates (Philippe Rey)

Présentation : De façon remarquable, Joyce Carol Oates dévoile les mécanismes qui ont mené à cet acte meurtrier : Luther Dunphy est à la fois un père rongé par la culpabilité et un mari démuni. Pour ne pas sombrer, il se raccroche à son église, où il fait la rencontre décisive du professeur Wohlman, activiste antiavortement. Bientôt, il se sent lui aussi investi d'une mission divine, celle de défendre les enfants à naître, peu importe le prix à payer y compris sa future condamnation à mort.
L'avis des critiques :
« Un grand roman sur le fanatisme, la radicalisation et la folie américaine, néanmoins extrêmement long, laborieux et éprouvant. » Grégoire Leménager
« Un chef-d’œuvre, un coup de sonde tragique dans le psychisme américain. Joyce Carole Oates domine l’histoire de l’Amérique en divisant le pays en deux, d’un côté les croyants avec le fusil sous le bras et de l’autre le clan du libéralisme. Une vue globale de l’Amérique qui passe par l’histoire de l’avortement. » François Angelier
« Enfin un livre marquant de Joyce Carol Oates. L’auteure nous livre un roman d’une puissance assez inouïe. Entomologiste de son pays, elle occupe la moindre ligne de son livre pour s’en faire l’avocate avec une grande empathie pour chacun de ses personnages et selon le rythme d’une construction limpide aussi efficace qu’intelligente. » Jean-Christophe Brianchon
Coup de cœur de Grégoire Leménager pour "Giono Furioso", Emmanuelle Lambert (Stock)

Présentation : Icône littéraire, auteur d’une oeuvre abondante, (Le Hussard sur le toit ; Un roi sans divertissement ; Colline...), Giono semble être l’écrivain patrimonial par excellence, voué à être étudié, admiré, célébré. Derrière l’image d’Épinal de l’écrivain provençal se cache pourtant un poète nerveux et tourmenté, un homme défait par la guerre et travaillé par la noirceur, l’amour et le désir tout autant que par la quête de paix et de lumière.
À la frontière de l’essai et de la biographie, Emmanuelle Lambert construit le portrait intime d’un auteur aussi rayonnant qu’obscur, une méditation incarnée sur la puissance du geste créateur.
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