Littérature : "Les Idiots d'abord", "Prins", "Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout"

Bernard Malamud, Alice Munro, César Aira
Bernard Malamud, Alice Munro, César Aira
Bernard Malamud, Alice Munro, César Aira
Bernard Malamud, Alice Munro, César Aira
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Au sommaire de cette Dispute Littérature : "Les Idiots d'abord", de Bernard Malamud (Rivages), "Prins", de César Aira (Éditions Christian Bourgois), "Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout", d'Alice Munro (éditions de l'Olivier)

Avec

"Les Idiots d'abord", de Bernard Malamud (Rivages)

"Les idiots d'abord", de Bernard Malamud (Rivages)
"Les idiots d'abord", de Bernard Malamud (Rivages)

Présentation : Après le succès du «Tonneau magique » et de toute l'entreprise de réédition de Bernard Malamud depuis 2015, Rivages continue d'affirmer haut et fort le génie de Bern avec un second recueil de nouvelles au titre parfait : «Les Idiots d'abord». On y retrouve cette atmosphère qui n'appartient qu'à lui, entre fable et réalisme social, ce talent pour sublimer les héros très discrets et leurs vies minuscules. Avec une pointe d'humour mélancolique qui illumine chaque page.

L'avis des critiques : 

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« Des récit subtils et d'une finesse incroyables. Un recueil inégal où les meilleures nouvelles sont celles qui s'inscrivent dans la tradition du conte yiddish. » Elisabeth Philippe 

« Des fables à l’humour noir, rudes et implacables sur la condition humaine qui exaltent une certaine humanité à travers le rire. Acuité, noirceur, profondeur de ces nouvelles très audacieuses (pour les années 1960), flirtant à la fois avec l’hyper-réalisme et le fantastique. Réflexion lucide et désespérée sur le racisme, l’antisémitisme, l’incommunicabilité des êtres, l’impossibilité de l’amour. » Philippe Chevilley

« Des contes et des histoires désespérément drôles. » Laurent Nunez

"Prins", de César Aira (Éditions Christian Bourgois)

"Prins", de César Aira (Éditions Christian Bourgois)
"Prins", de César Aira (Éditions Christian Bourgois)

Présentation : Un célèbre auteur de romans gothiques décide d’arrêter d’écrire. Lassé de se plier aux exigences du genre et aux lois du marché éditorial, frustré d’y avoir sacrifié ses ambitions littéraires, il amorce un virage radical : sa vie sera désormais consacrée à l’opium. Encore faut-il en trouver. Commence donc pour notre héros une errance dans les rues de Buenos Aires jusqu’à une boutique, l’Antiquité. L’Huissier, un étrange dealer, l’y attend. Et lui ouvre très vite les portes d’une réalité inexplorée… Formidable éloge des pouvoirs de la fiction, Prins invite son lecteur à cheminer dans une succession de labyrinthes, d’escaliers secrets, de trompe-l’œil où la surprise est reine et où s’estompe la frontière entre réalité et rêve. On y retrouve l’humour et la fantaisie légendaires de César Aira, et le regard ironique qu’il porte sur notre monde.

L'avis des critiques : 

« Un livre que j’ai envie d’offrir, on a envie de partager un plaisir pareil. Des réflexions sur l’écriture d’une justesse et d’une clarté incroyables. Des descriptions de l’opium fantastiques. Un tourbillon de pensée et de réflexion qui demande plusieurs lectures tellement le livre est riche de détails. » Arnaud Laporte

"Un bel exercice de style bien barré, d’un artiste singulier au regard ironique sur le monde, frisant le cynisme. Une mise en abyme caustique de la littérature, de la vanité des écrivains et de la vie tout court. Vraie fausse logique constante dans ce roman énigmatique. Un récit sous influence psychotrope. Une nouvelle pièce d’une œuvre cultivant l’absurde absolu."  Philippe Chevilley

« Un vrai trip métalittéraire, très impressionnant. Un roman qui s’autodétruit et s’auto-engendre, qui ouvre les portes de la perception pour mieux nous éblouir. Un roman hallucinant qui nous plonge dans le chaudron créatif de César Aira. » Elisabeth Philippe 

« Une superbe découverte, j’ai été tellement saisi et emballé par cette histoire. Une liberté créative extraordinaire qui casse le réel. Un livre pour tout le monde» Laurent Nunez

"Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout", d'Alice Munro (éditions de l'Olivier)

"Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout", d'Alice Munro (éditions de l'Olivier)
"Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout", d'Alice Munro (éditions de l'Olivier)

Présentation : De quoi parlent les histoires d’Alice Munro ? De baisers donnés. De meubles encombrants dont on ne parvient pas à se séparer. De trahisons nécessaires. De mots d’adieu. De femmes déchirées entre la passion et la vie domestique, le désir d’être libre et la bonne éducation. Neuf histoires d’amour, en somme. La nouvelle traduction d’Agnès Desarthe restitue avec précision leur charme subtil.

L'avis des critiques : 

« Alice Munro n'a pas volé son prix Nobel. Ces nouvelles, à la construction complexe et d'une finesse psychologique inouïe, le prouvent. Elle aime développer les sentiments et les méandres personnels que traversent ses personnages dans une densité temporelle extrêmement épaisse» Elisabeth Philippe 

« Profondément émouvant. Une réédition nécessaire, un sommet de la nouvelle, presque des novelas ou des mini-romans compte tenu de leur densité. Des fables du quotidien avec un certain talent pour installer des atmosphères palpables. Des histoires d’une force incroyable. Un traité de solitude de la femme (et de l’homme) moderne. » Philippe Chevilley

Coup de cœur de Laurent Nunez pour "Louvre", de Josselin Guillois (Seuil)

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Présentation : Une femme veut un enfant. Une adolescente regarde ses seins pousser. Une comédienne se fait avorter. Trois femmes qui interrogent leur lien viscéral à la vie et à leur condition, trois journaux intimes en prise avec la guerre. Chacune a partie liée avec un homme, Jacques Jaujard, directeur du musée du Louvre au moment où, en ce mois de septembre 1939, la France entre en guerre contre l'Allemagne. Marcelle, Carmen, Jeanne : chacune, à sa manière, joue son rôle dans le déménagement des collections du plus grand musée d'Europe. Car, devant l'avancée des troupes du Reich, Jaujard a décidé de vider le Louvre, et de le cacher. Ainsi La Joconde, la Vénus de Milo, les bijoux des pharaons, les peintures de Rubens, tout dans l'urgence quitte Paris incognito, chargé dans des camions à cochons, roulant phares éteints vers des châteaux lointains... Josselin Guillois est né en 1986. Louvre est son premier roman.

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