Musique : "L'exposition montre Callas dans son humanité, loin de l'image de harpie"

Crédits : Guergana Damianova / OnP, La Seine musicale, Pascal Victor/Artcomart
Crédits : Guergana Damianova / OnP, La Seine musicale, Pascal Victor/Artcomart
Crédits : Guergana Damianova / OnP, La Seine musicale, Pascal Victor/Artcomart
Crédits : Guergana Damianova / OnP, La Seine musicale, Pascal Victor/Artcomart
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La Dispute musicale aborde ce soir une Traviata remise au goût du jour dans une mise en scène de Benjamin Lazar ; de l'exposition "Maria by Callas", organisée à l'occasion des 40 ans de sa mort et de l'opéra "La Veuve joyeuse" de Franz Lehar.

Avec les critiques Emmanuel Dupuy, Emmanuelle Giuliani et Marie-Aude Roux.

La Veuve joyeuse, à l'opéra Bastille (du 9 septembre au 21 octobre)

Avec Franck Leguérinel et Valentina Naforniţa.

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Présentation : En ce soir de fête, l’ambassade du Pontévédro à Paris est le théâtre d’une intrigue politique et amoureuse. Alors que l’argent de la veuve Hanna Glawari doit rester en territoire pontévédrin, un mariage avec son compatriote le comte Danilo garantirait la stabilité du pays. Un époux tout désigné qui n’est pourtant pas des plus faciles à atteindre…

Socle d’une tourbillonnante action tendue vers la danse, la partition de Franz Lehár, dans la plus pure tradition viennoise, fait montre d’un raffinement orchestral et mélodique rarement atteint dans une opérette. Valses, mazurkas, polkas offrent leur rythme à une mise en scène qui, inscrite dans les années 1920, célèbre les fastes du monde d’hier tout en levant le rideau sur sa fragilité.

Emmanuelle Giuliani :

Le plateau est froid dans une salle qui l'est également. Le frigidaire regarde le congélateur...

Emmanuel Dupuy :

Le raffinement de la partition, on le perd à l'opéra Bastille.

Marie-Aude Roux :

La salle de l'opéra Bastille pose aussi un problème aux voix.

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Maria by Callas, la Seine musicale (du 16 septembre au 14 décembre)

Présentation : Pour sa première exposition, la Seine Musicale crée l’événement de cette rentrée en rendant hommage à la cantatrice Maria Callas, à l'occasion du quarantième anniversaire de sa disparition (16 septembre 1977).

Présentée par le Département des Hauts-de-Seine, Maria by Callas place la légende de l'opéra au cœur de l'exposition à travers un parcours sensible et intime de 800m² rythmé par de nombreuses archives inédites.

Marie-Aude Roux :

L'exposition montre Callas dans son humanité, loin de l'image de harpie.

Crédits : Wikimedia Commons
Crédits : Wikimedia Commons

Traviata (vous méritez un avenir meilleur), théâtre des Bouffes du Nord (du 13 au 30 septembre 2017)

Avec Florent Baffi, Damien Bigourdan (du 6 au 15 sept.) en alternance avec Safir Behloul (du 18 au 30 sept.), Jérôme Billy, Renaud Charles, Elise Chauvin, Judith Chemla, Axelle Ciofolo de Peretti, Myrtille Hetzel, Bruno Le Bris, Gabriel Levasseur, Sébastien Llado, Benjamin Locher et Marie Salvat.

Présentation de Benjamin Lazar : Un parfum entêtant et paradoxal de rêve et de réalité flotte autour de La Traviata, comme si la vie et la mort de cette femme dite « dévoyée » semblaient à la fois plus réelles et plus insaisissables que celles des autres héroïnes lyriques. Ce parfum composé d'essences de fleurs rares, d'alcools, de médicaments, de peaux caressées, d'argent prétendument inodore, Giuseppe Verdi a réussi à en imprégner profondément son tissu musical, alors qu'il s'évaporait tout juste de l'histoire de la courtisane Marie Duplessis, morte en 1847, six ans avant la création de l'opéra à Venise.

Dans Traviata - Vous méritez un avenir meilleur, les spectateurs sont invités dans l'intimité de Violetta à voir de tout près le feu auquel elle se livre, parmi les convives de cette fête musicale et fantasmagorique où se mêlent théâtre et opéra, voix parlées et voix chantées, où la distinction entre instrumentistes et chanteurs se brouille, où Charles Baudelaire se trouve assis près de Christophe Tarkos et où chantent et meurent les fantômes de ce Paris en plein essor industriel dont nous vivons à présent l'avenir.

Emmanuel Dupuy :

Les chanteurs ne sont pas suffisamment aguerris pour chanter le bel canto. C'est une Traviata au rabais !

Emmanuelle Giuliani :

Il aurait peut-être fallu déconstruire ces airs célèbres.

Marie-Aude Roux :

Dans cette marge entre le théâtre et l'opéra, Judith Chemla tire son épingle.

Retrouvez ici les dates de la tournée.

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