Ce soir, dans cette Dispute musicale : un opéra, "Lucio Silla" de Mozart ; les sonates pour violoncelle de Brahms et "Only the Sound Remains" au Palais Garnier.
- Emmanuel Dupuy Rédacteur en chef du magazine Diapason
- Guillaume Tion journaliste à Libération et chroniqueur à France Musique
Only the Sound Remains, jusqu'au 7 février au Palais Garnier
Musique de Kaija Saariaho. D’après deux pièces du théâtre nô japonais. Livret d'Ezra Pound. Mise en scène de Peter Sellars. Direction musicale d'Ernest Martínez Izquierdo.
Présentation officielle : Les timbres du luth ou de la voix, les mouvements d’une danse et ceux du vent sont autant d’impalpables trésors, dont la perte peut se révéler insoutenable. Only the Sound Remains réunit deux opéras, Always Strong et Feather Mantle, inspirés de deux pièces du théâtre nô japonais : Tsunemasa et Hagoromo. Mort violemment au combat, Tsunemasa réapparaît, intranquille, à la cour : son esprit est privé du bonheur de jouer le luth dont il savait tirer des sons enchanteurs.
Dans Le Manteau de plumes, un pêcheur veut s’approprier le vêtement qu’il trouve suspendu à une branche. Une jeune nymphe lui demande alors sa restitution afin de regagner les cieux. Elle promet en échange l’offrande d’une danse.
J'ai été plus intéressée par ce qu'il se passait dans la fosse que sur la scène. On a connu Peter Sellars plus inspiré. Emmanuelle Giuliani
Dramatiquement, c'est trop léger. Mais la musique de Saariaho est d'un extrême raffinement.
C'est une musique qui se passe de la scène ; c'est davantage une cantate qu'un opéra. Emmanuel Dupuy
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Lucio Silla, sortie Blu-ray et DVD chez C Major
Opéra de Mozart. Mise en scène de Marshall Pynkoski. Direction musicale de Marc Minkowski.
Présentation officielle : Cet opéra dramatique est associé à l'un des séjours de Mozart à Milan. Le génie autrichien avait seize ans lorsqu'il composa ce joyau du bel canto dédié au général et au dictateur de la Rome antique : Lucio Silla fit ses débuts le 26 décembre 1772, alors que Mozart avait presque dix-sept ans. C'était le troisième opéra qu'il avait mis en scène au Regio Ducal Theatre de Milan. La mise en scène de Marshall Pynkoski, spécialisée dans les opéras du XVIIIe siècle avec un aperçu particulier de la danse, du théâtre et des gestes baroques, prête attention aux détails, en utilisant des scènes et des costumes du XVIIIe siècle impeccablement décorés par un spécialiste du cinéma.
Sur le plan esthétique, c'est un pur ravissement. Le décor et les costumes sont une très belle réussite. Mais sur le plan théâtral, c'est superficiel. Emmanuel Dupuy
La mise en scène est fade et le chant bouillonnant. Guillaume Tion
J'ai trouvé les décors horribles ; concernant les acteurs, soit il n'y a pas de jeu, soit il est trop expressif. Emmanuelle Giuliani
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Brahms : Sonates pour Violoncelle/Danses Hongroises, sortie CD chez WarnerClassics/Erato
Interprétées par Jean-Guihen Queyras et Alexandre Tharaud.
Présentation officielle : Le pianiste Alexandre Tharaud et le violoncelliste Jean-Guihen Queyras sont établis depuis longtemps en duo, mais c'est la première fois que Queyras rejoint Tharaud pour un enregistrement d'Erato. Ils ont choisi des œuvres qui sont au cœur du répertoire romantique, toutes de Brahms: ses deux sonates pour violoncelle et les propres transcriptions du duo de six danses hongroises .
Ces sonates sont un monument de la musique de chambre. Le jeu des interprètes est limpide, claire. Ils ont trouvé l'équilibre parfait entre l'esprit français et cette musique de la Mittel Europa. Emmanuelle Giuliani
Les deux interprètes maîtrisent parfaitement la complexité et la tendresse lyrique de ces deux sonates : leur jeu est fusionnel, ce sont deux poètes qui dialoguent. Emmanuel Dupuy
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