Ce soir, une Dispute musique avec : "The Hex", l'album posthume de Richard Swift, "The Lillywhite Sessions" de Ryley Walker, d'après l'album fantôme du Dave Matthews Band et "Springsteen on Broadway". Sans oublier un coup de cœur pour la version rééditée d'un concert mythique : "Glastonbury 2000".
- Hugo Cassavetti Journaliste musical spécialisé dans le rock
- Joseph Ghosn Directeur de la rédaction des Inrockuptibles
- Sophie Rosemont Journaliste Culture à Rolling Stone, Les Inrocks, Vogue
"The Hex" de Richard Swift (Secretly Canadian)
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Présentation officielle : Deux mois après la tragique disparition de Richard Swift, le songwriter, producteur et précieux collaborateur de Damien Jurado, The Shins, Black Keys et tant d’autres… verra son sixième et posthume album The Hex, paraître finalement bien plus vite que prévu. C’est à dire le 21 septembre via le label Secretly Canadian. Le premier extrait qui a été dévoilé, « Sept20 », constitue une superbe ballade au piano dans la veine d’Elliott Smith qui clôt l’album. Le 7 mai dernier sur Instagram, le musicien avait annoncé deux mois avant son décès que son album était terminé et sortirait en novembre.
L'avis des critiques :
C’est effectivement peut-être le meilleur album de Richard Swift, dont le talent a été assez mésestimé. La répétition a toujours fait partie de ses chansons, avec dans ce disque une forme de suspension. On a un souffle mélodique assez incroyable tout au long de ses albums. Je crois qu’il n’a jamais été aussi introspectif et sincère. On retrouve la ferveur qu’il devait avoir en chantant enfant. Sophie Rosemont
Je le connaissais plus en tant que producteur. On a une voix qui n’est pas si légère que ça, qui nous fait entrer dans des textes un peu sombres et noirs. J'entends toutefois cette vague qui finit par me fatiguer de récréation, de réinvention, par des gens plutôt dépressifs, de l'innocence et la naïveté de la pop. Il y a quelque chose de parfois assez séduisant avec ce frottement et parfois un empilement de sons pour faire comme. Hugo Cassavetti
Dans ce côté très subliminal, il y a quelque chose de cette idée d’aller piocher dans le passé, pour en refaire une version un peu plus sale et meurtrie. De ce point de vue là, ça ne marche pas mal, mais dans le fond ça ne me fait pas grand-chose. Je m’ennuie même avec ce côté trop répétitif. On peut s’identifier si on arrive à y entrer. La voix peut être une porte d’entrée comme de sortie. Joseph Ghosn
Ce qui m’a le plus surpris et le plus touché c’est sa voix. Ce n’est pourtant pas le genre de voix qui généralement me touche. Il y a chez lui quelque chose d'assez étonnant. Il y a une fêlure, quelqu’un de blessé, de cassé par la vie. J’ai été très sensible à ça. Arnaud Laporte
"The Lillywhite Sessions" de Ryley Walker (Dead Oceans - Warp)
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D'après : l'album fantôme du Dave Matthews Band produit en 2001 par Steve Lillywhite
Présentation officielle : En plus d’être un compositeur et interprète au talent immense, jamais Ryley Walker ne s’endort sur ses lauriers ni ne sombre dans la facilité. Après un disque paru en juin, Deafman Glance, qui abandonnait son folk circa 67 pour des escapades beaucoup plus urbaines et jazzy, il rehausse encore sa palette avec son nouveau projet.
Ryley Walker a donc choisi de remettre au goût du jour un album « fantôme » du Dave Matthews Band. Entre 1999 et 2000, Dave Matthews enregistre avec son groupe un album sous la houlette de Steve Lillywhite, le renommé producteur. Ledit disque sera entièrement refusé par le label et Dave Matthews ira enregistrer du coup un album solo avec un autre metteur en sons. Quelques morceaux de ce disque jamais paru referont surface quelques années plus tard, réenregistrés pour un nouvel album du groupe au complet. Mais les sessions avec Steve Lillywhite vont tout de même connaître une vie de clandestines, ces versions studio réapparaissant aux balbutiements du peer-to-peer dans les tuyaux parallèles d’internet. C’est certainement par ce biais que Ryley Walker découvrira ces rares enregistrements qui ont créé le « buzz » parmi les fans. (...)
L'avis des critiques :
C’est à la base un guitariste assez doué. L’album que j’avais beaucoup aimé de lui est « Golden Sings That Have Been Sung ». Je mets ce disque et petit à petit je me dis que ce n’est pas désagréable, mais ce n’est qu’un exercice de style de quelqu’un qui essaye de venger tous les fans du Dave Matthews Band. Hugo Cassavetti
Il s’agit d’un exercice de style, d’un chanteur et musicien reprenant un album déjà sorti. Cet album a un statut mythique et qui n’était pourtant jamais sorti officiellement. Dans la longueur ça m’intéresse davantage, notamment dans les moments où cela chante moins. Je suis assez mitigé, c’est un disque qui me paraît à moitié réussi. Joseph Ghosn
Je m’intéresse sur la nécessité de cet album. Je le préfère sur le registre British folk. Il s’attaque à son idole de ses 15 ans. Je ne suis globalement pas une grande amatrice du Dave Matthews Band que je trouve respectable, mais assez ennuyeux. L’avantage du disque de Ryley Walker, c’est qu’il rend les chansons plus intéressantes et singulières que l’original. Sophie Rosemont
"Springsteen on Broadway" (Columbia), disponible en CD et sur Netflix
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Réalisation : Thom Zimny
Présentation officielle : Bruce Springsteen partage des histoires personnelles et des versions acoustiques de certains de ses plus grands succès dans un spectacle solo intimiste.
L'avis des critiques :
Le gros problème pour moi, c’est que c’est un disque. On peut voir ce concert qui dure 2h30 et qui relève plutôt du one-man show. Je ne vois donc aucun intérêt à écouter le disque. Je crois que je préfère lire son autobiographie très bien écrite par ailleurs, plutôt que de l’entendre. Par ailleurs, pour quelqu’un qui n’a jamais mis les pieds dans une usine qu’est-ce qu’il en parle ! Sophie Rosemont
Il y a un problème d’objet. Il y a près de 1h30 pendant laquelle il parle. Il aurait au moins pu inclure le DVD pour les fans. Etre dans la salle devait être formidable, mais à la télévision, 2h30 c’est déjà long. Pour quelqu’un qui s’est fait un nom en tant que bête des stades, il récite tous les soirs. Il y a quelque chose d’assez troublant à voir le rockeur le moins cadré, le plus spontané, offrir le spectacle le plus cadré qui soit. Hugo Cassavetti
Je n'ai absolument aucune affinité avec la musique de Bruce Springsteen. En écoutant ce très long one-man show, cela m'a fait penser au disque live de Neil Young. Dans ses albums live il y a toujours un moment où il parle, raconte l'intime. Chez Springsteen, je n'ai trouvé aucune intimité. J'ai juste l'impression de voir un comique faire du stand-up de manière très très poussée, ce qui ne m'a pas accroché. Joseph Ghosn
>> LE COUP DE CŒUR D'HUGO CASSAVETTI : "Glastonbury 2000", le coffret (CD et DVD) du concert de David Bowie en version rééditée (BBC / Parlophone)
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Bowie n’a jamais forcément été ce qu’il y avait de mieux sur scène. Or, on se retrouve ici avec un disque assez miraculeux. On retrouve un Bowie non pas sans ambition, mais qui chante doucement, cesse de vouloir être absolument en avance sur son temps. C’est plutôt sobre sans les effets de glam rock qu’il a eu par moment. Il a une grâce qu’on lui connaît et qu’il possède vraiment ici. Hugo Cassavetti
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♪ Générique de l'émission : Sylvie Fleury & Sidney Stucki, "She devils on wheels", extrait de l'album "Sound Collaborations 1996-2008" (label Villa Magica Records).
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