Musique : Titan, "une très grande fluidité et des prises de risque insensées"

"Tristan und Isolde" © Marion De Man, "The Rake's Progress" © Pascal Victor, "Titan" © Harmonia Mundi
"Tristan und Isolde" © Marion De Man, "The Rake's Progress" © Pascal Victor, "Titan" © Harmonia Mundi
"Tristan und Isolde" © Marion De Man, "The Rake's Progress" © Pascal Victor, "Titan" © Harmonia Mundi
"Tristan und Isolde" © Marion De Man, "The Rake's Progress" © Pascal Victor, "Titan" © Harmonia Mundi
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Au sommaire de cette Dispute musique classique : “Tristan und Isolde”, de Wagner à la Monnaie de Bruxelles , “The Rake’s Progress” de Stravinsky disponible sur arte.tv jusqu’à juillet 2020, “Titan” de Gustav Mahler (en CD chez Harmonia Mundi). Enfin, un coup de coeur de Charles Arden.

Avec

“Tristan und Isolde” jusqu’au 19 mai à la Monnaie de Bruxelles

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Compositeur : Richard Wagner   Direction musicale : Alain Altinoglu  

Mise en scène :  Ralf Pieger

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Présentation officielle : Tristan ramène en Cornouailles la fille du roi d’Irlande, Isolde, afin de la donner en mariage au roi Marke, dont il est le plus fidèle vassal. Pendant le voyage, Isolde, à l’aide d’un poison mortel, tente d’étouffer l’amour passionné et secret qui avait commencé à naître entre elle et Tristan. Mais la confidente de la jeune femme, Brangäne, remplace ce poison par un philtre d’amour qui lie à jamais les deux jeunes gens. Leur idylle est cependant rapidement révélée à Marke par Melot, jaloux, qui inflige également une blessure mortelle à Tristan. Ce dernier veut revoir Isolde avant de mourir, et quand sa bien-aimée arrive, il arrache ses pansements et s’éteint dans ses bras. Isolde le suit, en transe, dans la mort.

L'avis des critiques : 

C'est une mise en scène très plastique pour un orchestre très vivant. Musicalement, j’ai été très emballée par la direction musicale. Il y a même une certaine fraîcheur. Ce n’est pas un Tristan qui s’appesantit mais vraiment un orchestre qui est tout le temps en mouvement. Anna Sigalevitch

C’est la direction musicale qui fait tout l’intérêt de cette production. (…) Les décors sont très beaux mais le jeu théâtral est extrêmement statique. Tout est dans la suggestion. Quelqu’un qui n’a jamais vu Tristan und Isolde ou n’a pas lu le synopsis ne comprend pas grand chose. Emmanuel Dupuy 

La prestation d’Alain Altinoglu est remarquable. J’ai un seul bémol pour les cuivres qui sont vraiment très importants. Il y a cette réunion indispensable pour cet opus qui est la précision des leitmotivs combinée avec le génie de Wagner. Charles Arden

“The Rake’s Progress” disponible sur arte.tv jusqu’à juillet 2020 

“The Rake’s Progress” © Pascal Victor
“The Rake’s Progress” © Pascal Victor

Compositeur : Igor Stravinsky    Direction musicale : Eivind Gullberg Jensen

Mise en scène : Simon McBurney

Présentation officielle : "The Rake’s Progress" est un véritable hommage à la culture classique. Lorsqu’il compose cet opéra en effet, Igor Stravinski a constamment à l’esprit la musique de Mozart, qu’il panache d’inspirations empruntées à Verdi, Rossini et Haendel.

L'autre grande source d’inspiration de Stravinski provient d'une série de peinture réalisées par William Hogarth en 1734 : la descente aux Enfers en huit tableaux d’un libertin britannique. Des pièces morales typiques du siècle des Lumière et adaptées en livret par Wystan Hugh Auden et Chester Simon Kallman. Dans cette version de l’histoire, Tom Rakewell chute des bordels jusqu’à l’asile sous la houlette du troublant Nick Shadow, figure plus que diabolique. A Aix-en-Provence, ce personnage à mi-chemin entre Faust et Don Juan est incarné par Paul Appleby qui partage la scène avec Julia Bullock, Kyle Ketelsen et Evan Hughes. Tous suivent une mise en scène élaborée par Simon McBurney – qui retrouve Aix-en-Provence après avoir mis en scène La Flûte enchantée en 2014. C’est à l’Orchestre de Paris dirigé par Ewind Gullberg Jensen et le chœur English Voices mené par Tim Brown qu’il revient de sublimer la partition d’Igor Stravinski.

L'avis des critiques : 

C’est un spectacle que j’ai trouvé très virtuose avec beaucoup d’énergie et très réussi sur le plan visuel. Il y a une énergie du mouvement permanente. Cela m’a fait penser, et je ne dis pas ça de façon péjorative, à la comédie musicale façon Broadway. La contrepartie est qu’on passe à côté de la profondeur métaphysique de l’ouvrage. Emmanuel Dupuy

L’émerveillement tient beaucoup à la précision de la direction d’acteurs qui est assez stupéfiante. Il y a dans le personnage d'Anne Trulove une émotion et de sincérité qui se dégage. Et en même temps tout cela va très vite, tout est très fluide et jamais attendu. Arnaud Laporte

Il y a une fluidité totale dans ce spectacle. (…) La transposition du trader est évidente mais pertinente. Ce n’est pas la figure maléfique à laquelle on s’attend et qu’on voit la plupart du temps. C’est une mise en scène qui a de la profondeur. Anna Sigalevitch 

“Titan” de Gustav Mahler (en CD chez Harmonia Mundi)

Présentation officielle

Les Siècles ont travaillé sur les manuscrits de Budapest, Hambourg et Weimar, en étroite collaboration avec les Éditions Universal, la musicologue Anna Stoll Knecht et Benjamin Garzia, pour nous offrir, sur les instruments de la création de l’œuvre et de manière inédite, la seconde version (Hambourg/Weimar 1893-94) de la Symphonie n° 1 de Mahler. Présenté comme un poème symphonique en deux parties et cinq mouvements, ce Titan ne cessera d’essuyer de sévères critiques au fil de ses évolutions. Cette reconstitution passionnante à bien des égards témoigne du génie de l’un des plus grands symphonistes de l’époque moderne !

L'avis des critiques : 

Cette perfection du jeu instrumental ne bride absolument pas la spontanéité. Au contraire, il y a une très grande fluidité et des prises de risque insensées. C’est captivant parce que c’est totalement différent de l’espèce de solennité monstrueuse à laquelle on s’est habitué dans la symphonie n°1. Emmanuel Dupuy 

La façon dont François Xavier Roth conçoit chaque mouvement, chaque programme est d’une grande intelligence. C’est à la fois très maitrisé et en même temps naturel. Anna Sigalevitch 

Ce disque est comme un jeu d’époques, de lieux et d’esthétiques avec beaucoup d’identité  dans les solistes. Charles Arden

>> LE COUP DE COEUR DE CHARLES ARDEN: "Mam'zelle Nitouche” au Théâtre de Marigny puis au Théâtre du Capitole

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Musique : Louis-Auguste-Florimond Ronger (dit Hervé)

Mise en scène : Pierre-André Weitz      Direction musicale : Christophe Grapperon 

Présentation officielle : Mam’zelle Nitouche brasse tous les ressorts du comique à partir d’un scénario totalement loufoque: l’oganiste  Célestin, professeur de musique au couvent des Hirondelles troque chaque soir sa soutane contre un costume de scène et devient Floridor (le double d’Hervé ?) compositeur de musique légère et amant de Corinne. Il a notamment pour élève la jeune Denise de Flavigny, dont la vocation religieuse est défaillante. Elle se fait rebaptiser Mamzelle’Nitouche , devient chanteuse à succès et séduit (sous cette identité) son propre fiancé, le lieutenant des dragons Fernand de Champlâtreux

Dates:

  • Théâtre de Marigny : jusuq'au 15 juin
  • Théâtre du Capitole : du 11 au 19 mai 

C’est un grand divertissement réjouissant comme on savait les faire dans le Paris du XIXè siècle. Derrière la gaité, il y a ce message terrible politique et social qui est très bien mis en scène. Charles Arden

Générique de l'émission : Sylvie Fleury & Sidney Stucki, "She devils on wheels", extrait de l'album "Sound Collaborations 1996-2008" (label Villa Magica Records).

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