

Au programme de cette Dispute musicale : "Lohengrin"de Richard Wagner à l'Opéra de Paris, l'ouverture de l'Elbphilarmonie de Hambourg et un hommage à Georges Prêtre
- Emmanuelle Giuliani Journaliste à La Croix
- Anna Sigalevitch Journaliste et auteure
Lohengrin apparaît sur une barque tirée par un cygne dans une lumière « bleu-argent » (Thomas Mann). Il vient sauver Elsa, accusée du meurtre de son frère, et lui fait promettre de ne jamais lui demander son nom. Écrit dans une grande solitude par Wagner, Lohengrin est d’abord un immense manifeste esthétique et politique qui interroge la place du génie dans la société et pose les jalons du drame musical. L’œuvre, dont Liszt dirige la création à Weimar en 1850, marque un tournant dans la vie de Wagner. Elle touche profondément Louis II de Bavière qui devient son mécène et ami, le soutenant dans toutes ses futures entreprises : « Ils auront leur vengeance, les dieux profanés, et viendront vivre avec nous sur les hauteurs élevées, respirant l’air du ciel », lui écrit-il en 1868 du château de Neuschwanstein (« nouveau rocher du cygne ») qu’il fait alors construire. Mise en scène par Claus Guth, qui éclaire la fragilité du chevalier auquel Wagner s’identifiait, la production rassemble Jonas Kaufmann, Martina Serafin et René Pape sous la direction de Philippe Jordan.
"Lohengrin" de Richard Wagner, mis en scène par Claus Guth à l'Opéra Bastille (du 18 janvier au 18 février 2017 )

Les 11 et 12 janvier 2017, Hambourg inaugurait, avec l’ Elbphilharmonie, son nouvel emblème. Construite sur les rives de l’Elbe, entourée d’eau sur trois de ses côtés, la salle de concert est en passe de devenir un véritable pôle d’attraction pour tous les Hambourgeois et les visiteurs du monde entier.
Ce bâtiment unique en son genre réunit trois salles de concert, une offre de restauration de qualité, l’hôtel The Westin Hamburg et la « plaza » ouverte au public, qui offre aux visiteurs un panorama exceptionnel sur l’ensemble de la cité. Que ce soit pour profiter d’un spectacle passionnant, d’un panorama spectaculaire ou d’une fabuleuse expérience musicale – l’Elbphilharmonie s’est déjà élevée au rang de principale attraction de tout voyage à Hambourg.
"L'Elbphilarmonie" de Hambourg

Pour revoir le concert d'ouverture: c'est ici
Le monde de la musique et de la culture saluent la mémoire du compositeur du Philharmonique de Vienne et chef d'orchestre préféré de Maria Callas Georges Prêtre, décédé ce mercredi à 92 ans.
Il était connu pour son style particulier et sa gestuelle, qui, loin d'être académique, invitait les orchestres à un jeu imprévisible. Véritable électron libre baguette à la main, Georges Prêtre déclarait avoir rejoint le pupitre pour y proposer un jeu fantasque, basé sur une interprétation personnelle, «sinon, je ne serais pas un interprète, mais seulement un chef d'orchestre», déclarait-il au Figaro il y a de cela dix ans
Pour voir un extrait de sa direction du "Boléro" de Ravel : ici

Le Petit salon de Lucile Commeaux
Tous les jours aux alentours de 21h20 les critiques de la Dispute passent au Petit Salon pour discuter d’un sujet de l’actualité culturelle – nouvelles têtes, polémiques, querelles esthétiques. À retrouver ici.
Programmation musicale :
♫ "Le Duo d'Amour" extrait de "Lohengrin" (Acte 3) (Opéra Bastille, 2017)
♫ "Furioso" de Rolf LIEBERMANN
♫ " La voix humaine" Denise Duval, Orchestre du Théâtre national de l'Opéra Comique, direction Georges Prêtre (EMI)
L'équipe
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