

Au sommaire de cette Dispute Spectacle Vivant : "Les Guêpes de l’été nous piquent encore en novembre & l’affaire de la rue de Lourcine", d’Ivan Viripaev mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia, "Infini", de Boris Charmatz, "Les Mille et Une Nuits", une création de Guillaume Vincent
- Laura Cappelle Sociologue et journaliste (New York Times)
- Marie Sorbier Rédactrice en chef de I/O et productrice d'Affaire en cours sur France Culture
- Florian Gaité Docteur en philosophie, enseignant à l'Ecole supérieure d'art d'Aix-en-Provence
"Les Guêpes de l’été nous piquent encore en novembre & l’affaire de la rue de Lourcine", deux pièces délirantes où le mensonge est poussé jusqu'à l'absurde.
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Présentation : Drôle de diptyque, dira-t-on, que celui formé par ces deux comédies écrites à plus d’un siècle d’écart. Quoi de commun entre Labiche et Viripaev ? Les vertiges fantasques de la suspicion. Deux enquêtes hallucinées et menées tambour battant. Le fait divers comme point de départ, pour ces comédies de la débâcle humaine, qui disent nos fêlures, taclent nos vanités. Frédéric Bélier-Garcia propose de mettre en friction ces deux écritures pour mener le vaudeville et le mystère à leur comble d’absurdité jouant des courts-circuits permanents jusqu’à toucher à une forme de mécanique quantique de la paranoïa.
Avec : Camille Chamoux, Jean-Charles Clichet, Sébastien Eveno, Stéphane Roge
L'avis des critiques :
« J’ai apprécié la découverte de la pièce d’Ivan Viripaev. La mise en scène de cette fausse enquête qui n’aboutit jamais, qui flirte avec l’absurde, la bourgeoisie et l’absurdité m’a marquée. » Laura Capelle
« C’est un vaudeville chic qui ne m’a pas concernée même si l’assemblage des deux pièces, qui résonnent bien entre elles, est intelligent. La pièce de d’Eugène Labiche m’agace un peu mais Frédéric Bélier-Garcia a réussi à en faire quelque chose de neuf. » Marie Sorbier
« Les deux textes sont inégaux et l’ensemble manque un peu de piquant. Un huis clos cher à l’esthétique du vaudeville. » Florian Gaité
« J’ai pris énormément de plaisir à voir la pièce d’Ivan Viripaev pour sa très belle écriture et la grande alchimie entre les acteurs__» Arnaud Laporte
- Plus d'informations : " Les Guêpes de l’été nous piquent encore en novembre & l’affaire de la rue de Lourcine", d’Ivan Viripaev (texte français Tania Moguilevskaia et Gilles Morel) d’après Eugène Labiche, mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia // jusqu’au 1er décembre au Théâtre de la Tempête
"Infini", Boris Charmatz nous plonge dans le vertige des nombres.
Présentation : Par définition, l’infini, c’est ce qui n’a pas de limites. Selon l’humeur ou l’état d’esprit, cela semble vertigineux, voire angoissant, ou au contraire une formidable ouverture vers un possible inépuisable. Reste à savoir comment on passe d’une réflexion sur l’infini à l’application de cette notion, aussi fascinante que déstabilisante, à une pièce chorégraphique.Autrement dit, comment s’incarne l’infini, que ce soit dans l’espace du plateau ou en plein air ? Comment l’infini traverse-t-il les corps des interprètes ? Depuis des siècles, les danseurs comptent jusqu’à quatre, six ou huit. Ils peuvent même compter de façon plus complexe avec des nombres qui se combinent. Que se passerait-il s’ils comptaient « à l’infini », comme on s’endort ? Ou avec des combinatoires intégrant des dates arbitraires de l’Histoire de France ? Ou encore en intégrant l’infinitésimal ? Autant de défis qui renvoient à l’irréductible, indénombrable et d’autant plus passionnant infini de notre réalité humaine.
Avec : Régis Badel, Boris Charmatz, Raphaëlle Delaunay, Maud Le Pladec, Fabrice Mazliah, Solène Wachter
L'avis des critiques :
« C’est une pièce qui fonctionne bien, une œuvre historique, politique, charnelle où les chiffres et les dates sont les personnages principaux. » Florian Gaité
« Le concept me séduit sur le papier mais manque d’un vertige émotionnel. J’ai été lassée par cette litanie de chiffres, néanmoins Boris Charmatz arrive à articuler l’individu et le groupe dans une communion de la voix et du corps. » Marie Sorbier
« Les danseurs expriment leurs individualités et on s’attache à leur figure, à leur personnage. Les danseurs ont une conception très forte de leur organisme, de leur travail. Il y a une tension entre un chaos apparent et une dramaturgie contrôlée__. » Laura Capelle
- Plus d'informations : " Infini", de Boris Charmatz // du 12 au 16 mai 2020 au TNB, Centre Européen Théâtrale et Chorégraphique à Rennes, du 5 au 6 mai 2020 à La manufacture (CDCN, Opéra National de Bordeaux) à Bordeaux, le 29 avril 2020 au Centre Chorégraphique National d’Orléans à Orléans et du 25 au 28 mars 2020 à Kaaitheater à Bruxelles
"Les Mille et Une Nuits", "Dire « mille et une nuits », c’est ajouter une nuit à l’infinité des nuits. » Borges
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Présentation : Guillaume Vincent en résume ainsi le contenu : “un roi est trahi par son épouse, il la décapite ; dorénavant il épousera chaque jour une fille nouvelle qu’il déflorera et exécutera le matin même. Schéhérazade sauve sa tête en commençant une histoire qu’elle interrompt à l’approche du jour. Le roi lui laisse la vie sauve, il veut connaître la suite, ainsi les récits s’enchaînent sans interruption durant mille et une nuits”. Les Mille et Une Nuits sont donc une œuvre sur le fil. Fil d’un récit dont chaque épisode est une perle – et il y en a plusieurs centaines, allant du merveilleux au scabreux, du franchement glauque au quasi-vaudeville. Fil du rasoir, car le plaisir du conte est ici nécessité vitale : que Schéhérazade cesse de plaire, et sa voix se taira à jamais. Fil d’un labyrinthe, épousant les méandres inextricables du désir et de la mort. Tel que le rêve Guillaume Vincent, qui signe le texte de cette adaptation très personnelle, ce dédale entretissant la cruauté et la sensualité, l’ironie et la naïveté, s’inscrit dans la lignée de son précédent spectacle, Songes et Métamorphoses d’après Shakespeare et Ovide. Il est l’occasion d’un libre voyage scénique entre Orient et Occident, sans autre but que de se perdre entre les “univers réels et fantasmés”, à la recherche d’un autre monde où la paix serait enfin retrouvée. “Les Mille et Une Nuits”, conclut le metteur en scène, “ou comment le pouvoir de la fiction est capable d’arrêter la barbarie”.
Avec : Alann Baillet, Florian Baron, Moustafa Benaïbout, Lucie Ben Dû, Hanaa Bouab, Andréa El Azan, Émilie Incerti Formentini, Florence Janas, Makita Samba, Kyoko Takenaka, Charles-Henri Wolff
L'avis des critiques :
« Un spectacle plaisant et réussi. Une douzaine de contes illustrés dans l’érotisme et parfois le transgressif. La structure du conte est mise en abîme dans les histoires infinies des mille et une nuits. C’est une thématique magnifique qui réaffirme le récit en élément majeur du théâtre.__» Marie Sorbier
« Des grands moments d’inventivités perdues dans le trop. » Laura Capelle
« J’ai été écrasé par la mise en scène et par l’esthétique trop bling-bling qui étouffe les acteurs. C’est un récit illustré qui essaye de nous dire que l’art peut nous sauver de la barbarie.__» Florian Gaité
« Il y a un sentiment d’inégalité qui est juste dans le propos des contes des mille et une nuits. » Arnaud Laporte
- Plus d'informations : " Les Mille et Une Nuits", une création de Guillaume Vincent (très librement inspirée des Mille et Une Nuits Compagnie MidiMinuit) // jusqu’au 8 décembre à l’Odéon
Coup de cœur de Marie Sorbier pour "Cecile", Une claque

Présentation : Rencontrer Cécile Laporte, écologiste, porno-activiste, porte-parole de mouvements squat en France ou défenseuse des droits des migrants a changé la vie de Marion Duval. « Je me suis immédiatement sentie chez moi auprès de Cécile. Sa générosité sans bornes et sa joie contagieuse m’ont permis de briser des barrières et des peurs qui étaient profondément ancrées en moi. Un peu par gratitude, un peu pour partager tout ça avec le public, j’ai voulu lui dédier un spectacle. » Elle a fini par le lui confier entièrement.
Avec : Cécile Laporte
- Plus d'informations : " Cecile", mise en scène de Marion Duval // du 27 au 30 novembre au Centre Culturel Suisse à Paris
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