

Au programme ce soir, une Dispute théâtrale avec "Agatha", mise en scène de Hans Peter Cloos ; "La Nostalgie des blattes" de Pierre Notte au théâtre du Rond-Point et "Au but", un texte de Thomas Bernhard mis en scène par Christophe Perton.
Philippe Chevilley (Chef du service culture des Echos), René Solis (Journaliste à délibéré.fr), Marie-José Sirach (Chef du service culture à L'Humanité).
Cette Dispute théâtrale voit s'affronter Marie-José Sirach de L'Humanité, René Solis et Philippe Chevilley des Echos.
Agatha, au Café de la Danse
Avec Florian Carove et Alexandra Larangot.
Présentation : La provocation est dans le monde. Non seulement depuis, mais également bien avant Shakespeare, la force de l’amour et ses conséquences sont encore et toujours matière à histoires. Prenons Agatha : Elle – Lui – L’amour – Ils sont frère et sœur – Le secret – L’inceste, alors la provocation…
Marie-José Sirach :
Cette pièce est délicate, on y entre peu à peu.
René Solis :
H. Peter Cloos est incapable de faire entendre la musique de Duras.

La Nostalgie des blattes, au théâtre du Rond-Point
Avec Catherine Hiegel et Tania Torrens.
Présentation : Elles ont refusé les interventions chirurgicales : elles s’exposent au monde, comme rescapées dans un musée de vraies vieilles naturelles. Au final, deux sexagénaires, sous des drones, dans un futur proche, espèrent un visiteur…
Deux vieilles assises, face au vide. Elles luttent, se battent et s’exposent. Concours des signes de la vieillesse : taches sur les mains, rides au front, paupières tombantes. Elles exhibent dans cette fête foraine désertée les effets du temps sans collagène, ni bistouri, ni Botox. Elles sont les seules, les ultimes vraies vieilles d’un monde où on ne mange plus ni gluten ni sucre, où des drones de surveillance traversent l’espace, où rôde une brigade sanitaire. Temps à venir : 2018 peut-être ? Deux femmes dialoguent et se livrent, assises, un combat sans merci. Elles attendent un passant, un client, un sauveur. Rien ne vient. Elles se foutent sur la gueule au moindre centimètre carré volé par l’autre. Mais elles finiront peut-être par bouger, quitter ce monde qui fait peur. Se lever, et partir. Et ensemble, victorieuses.
Philippe Chevilley :
C'est un spectacle de vieille dame indigne, mais j'ai passé un moment agréable.
Marie-José Sirach :
En sortant, j'étais consterné par la vacuité du texte...
René Solis :
Pierre Notte est dans la pâle imitation de plusieurs auteurs dramatiques.
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Au but, au théâtre de Poche
Avec Léna Bréban, Yannick Morzelle et Manuela Beltran.
Présentation : Une mère et sa fille ont assisté à la première de Sauve qui peut. La fille a applaudi avec grand enthousiasme. La mère n’a pas applaudi, pas tout de suite. Elle s’indigne : « Jeter leur propre saleté à la tête de gens qui ne comprennent rien et applaudissent à mort ». Pourtant, la mère a invité l’auteur à venir séjourner avec elles au bord de la mer. Le lendemain, elles l’attendent en finissant de préparer les bagages pour leur départ. Une nouvelle pièce commence : Au but, dans laquelle Thomas Bernhard exerce sa verve grinçante pour brosser une comédie hautement autobiographique.
Marie-José Sirach :
On éprouve le souffle, la présence magnifique de Dominique Valadié dans la petite salle du théâtre de Poche-Montparnasse.
Arnaud Laporte :
Peut-être la meilleure pièce de Thomas Bernhard : aussi virulente et acérée que ses récits.

Programmation musicale
- Extrait de "La Nostalgie des blattes"
- Extrait de "Au but"
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