Au sommaire de cette Dispute théâtre : "The Way she Dies" de Tg Stan et Tiago Rodrigues , "Orlando" de Virginia Woolf mise en scène Katie Mitchell, "Tarquin" de Jeanne Candel, Florent Hubert, Aram Kebabdjian et le Coup de coeur de Jean-Christophe Brianchon.
- Jean-Christophe Brianchon Rédacteur en chef de I/O Gazette
- Philippe Chevilley Chef du service culture des Echos
- Anna Sigalevitch Journaliste et auteure
"The Way she Dies", un des spectacles les plus attendus de la rentrée.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Présentation : S'ils se connaissent depuis longtemps et ont souvent collaboré ensemble, The Way She Dies est le premier spectacle écrit par Tiago Rodrigues pour la compagnie flamande tg STAN, embrassant une question commune : qu'en est-il de la puissance de la fiction ?
Après sa réécriture d'Antoine et Cléopâtre de Shakespeare, et après s'être intéressé à Emma Bovary, héroïne romantique et tragique dans le spectacle Bovary, Tiago Rodrigues affronte dans The Way She Dies une autre héroïne de la littérature : Anna Karénine, figure féminine tolstoïenne elle aussi transgressive, forçant son destin et tentant d'échapper à sa condition. Cette réécriture est née à la suite d'une rencontre entre Tiago Rodrigues et George Steiner, philosophe, essayiste et romancier, spécialiste de théorie du langage et de traduction, que le metteur en scène portugais cite à de nombreuses reprises dans son spectacle By Heart. Après des heures de débat sur le regard clinique que porte Gustave Flaubert sur son petit pays normand, à l'opposé de l'écriture de Léon Tolstoï sur l'immense Russie, le sujet d’Anna Karénine lui est apparu comme une évidence... - Maxime Bodin / Theâtre de La Bastille
L'avis des critiques :
_« Un génial metteur en scène, un spectacle intelligent et magnifique, une déclaration d’amour à la littérature qui m’a enchantée d’un bout à l’autre »_ Anna Sigalevitch
_« On rentre dans l’œuvre « Anna Karenine» de manière magistrale. »_ Philippe Chevilley
_« Une adaptation « très » libre du texte de Léon Tolstoï, ce spectacle ne m’a pas convaincu. » _Arnaud Laporte
« Un très bon spectacle malgré une mise en scène flemmarde. » Jean-Christophe Brianchon
- Plus d'informations : " The Ways She Dies" de TGStan - Tiago Rodrigues // jusqu'au 6 octobre au Théâtre de la Bastille avec le Festival d'Automne à Paris et les 8 et 9 octobre : Vooruit, Gand
"Orlando", une mise en image virtuose du texte de Virginia Wookf par Katie Mitchell.
Présentation : “L’anatomie, c’est le destin”. La formule, qu’on trouve chez Freud, remonterait à Napoléon. Elle aurait sans doute fait sourire Orlando, car le cours de sa vie en offre une illustration plutôt singulière. De fait, Orlando est l’un des personnages les plus énigmatiques et surprenants (les plus séduisants, aussi) de la littérature romanesque. Virginia Woolf s’amuse à rapporter la vie de l’impossible Orlando, né sous le règne d’Elizabeth I dans une famille de la plus haute noblesse, et dont l’existence se prolonge jusqu’aux temps où son histoire est publiée, le 11 octobre 1928. À cette date, Orlando n’a vieilli que d’une vingtaine d’années en trois siècles et demi, atteignant l’âge de 36 ans. Mais surtout, par une belle journée de mai, le héros se réveille héroïne... Orlando, enfant de la plus libre fantaisie (fortement inspiré(e) par la romancière Vita Sackville-West, amante de Virginia Woolf), se joue ainsi de toutes les frontières. Son être échappe aux catégories sociales, aux lois ordinaires de la mortalité, aux contraintes “naturelles” des genres. Pareil(le) au devin Tirésias, Orlando, qui a fait l’expérience de l’existence sur ses deux versants masculin et féminin, reste sereinement soi-même de bout en bout. En 1993, sous la direction de Robert Wilson, Isabelle Huppert en avait incarné seule en scène toutes les facettes. Aujourd’hui, Katie Mitchell s’appuie sur la prestigieuse troupe de la Schaubühne pour escorter Orlando sur sa longue route, et prolonger de 1928 jusqu’à nos jours son inépuisable jeunesse. - Théatre de l'Odéon -
L'avis des critiques : (à venir)
_« Une tentative formelle totalement désincarnée. »_ Jean-Christophe Brianchon
« _Un spectacle efficace et inoffensif, un résumé du roman où l’on perd le côté subversif.__ » _Anna Sigalevitch
_« Il n’y a aucun dialogue entre le plateau et l’écran avec une voix off qui n’arrange rien. »_ Philippe Chevilley
_« __Un spectacle comme un livre d’images, hachuré, ou les personnages n’existent pas._ » Arnaud Laporte
Avec : Ilknur Bahadir,Philip Dechamps,Cathlen Gawlich,Carolin Haupt,Jenny König,Alessa Llinares,Isabelle Redfern,Konrad Singer et Stefan Kessissoglou, Nadja Krüger, Sebastian Pircher
- Plus d'informations : " Orlando" de Virginia Woolf, mise en scène Katie Mitchell // du 20 au 29 septembre à l'Odéon // En allemand, surtitré en français — durée 1h50
"Tarquin", Un drame lyrique teinté de fantaisie sur la figure du mal.
Présentation : Quelque part en Amérique latine, dans un espace énigmatique qui semble hanté, rôde la silhouette du Général Tarquin, emblème des tyrans d’hier et d’aujourd’hui. Une juge mène l’enquête : où se trouve maintenant ce criminel ? L’intrigue policière est traversée par les images mentales de Marta, vibrante chanteuse de tango dont le destin croisa un jour celui de Tarquin. Cinq acteurs-chanteurs et un quatuor d’acteurs-musiciens (accordéon, violon, violoncelle et clarinette) portent ce drame lyrique tandis que l’espace fait entendre une bizarre vie sonore. La metteuse en scène Jeanne Candel poursuit sa recherche d’un théâtre indissociable de la musique où s’exprime aussi la jubilation de la scène.
Elle collabore ici avec l’écrivain Aram Kebabdjian, qui signe le livret, et retrouve Florent Hubert, déjà directeur musical du Crocodile trompeur/Didon et Enée (Molière 2014 du meilleur spectacle musical). Ici, la partition emprunte au baroque, en particulier à la cantate La Lucrezia de Haendel, et aux traditions populaires sud-américaines. L’humour absurde introduit des bulles de légèreté dans une réflexion sur la complexité du mal, et l’espoir de s’en libérer.
Avec : Florent Baffi, Delphine Cottu, Myrtille Hetzel, Antonin Tri Hoang, Sébastien Innocenti, Léo-Antonin Lutinier, Damien Mongin, Agathe Peyrat, Marie Salvat
L'avis des critiques : (à venir)
_« Un spectacle très agréable, doux et beau. »_ Jean-Christophe Brianchon
_« Un haut niveau créatif pour Jeanne Candel qui passe aisément de la tragédie au comique. »_ Philippe Chevilley
« Jeanne Candel amorce le début d’une recherche intéressante entre texte et musique, les interprètes sont formidables, il y a cependant quelques problèmes dramaturgie » Anna Sigalevitch
- Plus d'informations : "Tarquin", une création de Jeanne Candel, Florent Hubert, Aram Kebabdjian, mise en scène par Jeanne Candel // Jusqu'au 6 octobre au Nouveau Théâtre de Montreuil
- Tournée : 09 & 10 oct 2019 Théâtre de Lorient, CDN de Bretagne // 16 > 18 oct 2019 Le Grand T (Nantes) // 26 > 28 nov 2019 La Comédie de Valence // 06 & 07 fév 2020 Le Théâtre de Caen // 13 & 14 fév 2020 CDN Orléans / Centre Val de Loire
♥ Coup de coeur ♥ de Jean-Christophe Brianchon pour le texte "Les Inamovibles" de Sedjro Giovanni Houansou (édition Théâtre ouvert)
Présentation : Malik se jette sous un train, pour ne pas mourir de honte en rentrant au pays, les mains vides... Lamine, contre la volonté de sa mère est parti à l’aventure, par la route clandestine. Jeté dans la Méditerranée par ses covoyageurs, il décide de revenir à la maison. Mais si le départ a été possible, le retour semble réserver d’autres surprises. En dix mouvements, la pièce traverse plusieurs espaces colorés et fait parler des Colères, des Jeunesses et des Consciences… tout en pénétrant dans l’intime des personnages. Ceux qui sont partis et ceux qui restent.
En raison d’un appel à la grève de plusieurs organisations syndicales portant sur l’activité des techniciens de la Direction aux antennes affectés à France Culture, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l’intégralité de nos programmes habituels. Ainsi cette Dispute est plus brève que d'habitude et ne dure qu'une demi-heure. Nous vous prions de nous en excuser.
L'équipe
- Production
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Production déléguée
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Collaboration
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Chronique
- Collaboration
- Réalisation
- Chronique
- Chronique
- Chronique