
Au début des années 1990, le centre-ville de Beyrouth, détruit par la guerre civile, est reconstruit dans l'objectif de le transformer en un lieu de divertissement et de consommation pour des touristes venus de tout le Moyen-Orient. Les ruines s'effacent devant les immeubles de standing...
La ligne verte, le passage du musée, la place des canons, Sodeco formaient alors une géographie symbolique de la guerre civile et de ses ravages urbains. Se rendre à Beyrouth aujourd’hui, c’est ne plus rien retrouver de cette géographie. La reconstruction du centre, pensé comme lieu d’attraction pour l’ensemble des touristes moyen-orientaux, a rasé la plus grande partie des ruines et reconstruit à leur place de grands immeubles de standing.

Pour cette balade sur les traces architecturales de la guerre civile, nous nous promenons en compagnie de Habib Debs, architecte, et de Cécilia Pieri, chercheure en histoire urbaine à l’Institut français du Proche-Orient, de la place Sami Kassir à la Maison jaune, dernier vestige des affrontements bientôt transformé en musée.

Beyrouth : Oublier les ruines, un documentaire d’Emmanuel Laurentin et Renaud Dalmar.
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