« Ce n’est pas rien de tuer un homme » ou le crime politique de Germaine Berton : épisode 2/4 du podcast Histoire des Anarchies

Germaine Berton en 1923
Germaine Berton en 1923
Germaine Berton en 1923
Germaine Berton en 1923
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Nous poursuivons notre semaine consacrée à l'histoire des anarchies. Ce matin un documentaire sur Germaine Berton.

Deuxième temps de notre semaine sur l'histoire des anarchies.

Aujourd'hui un documentaire de Séverine Liatard réalisé par Véronique Samouiloff.

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Ce 22 janvier 1923, une jeune femme de 20 ans, mineure, abat à bout portant le chef des Camelots du roi, Marius Plateau.

Germaine Berton est anarchiste. Elle assassine ce membre important de l’Action française parce qu’elle juge la Ligue royaliste responsable de l’assassinat de Jaurès et du journaliste Miguel Almereyda et responsable aussi d’un incessant climat de violence.

L’itinéraire politique de Germaine Berton est fulgurant et emblématique d’une ultra gauche antimilitariste, exaltée par la Révolution bolchevique et en quête d’une société nouvelle au lendemain de la première guerre mondiale.

Durant les onze mois qui séparent le crime du procès, l’affaire connaît une importante médiatisation qui met alors en jeu les différentes composantes politiques de la société française de cette époque.

Germaine Berton a tué pour des idées et revendique son crime dans une France qui rechigne à accorder l’égalité politique aux femmes.

En transgressant ainsi violemment l’ordre social et sexué, le personnage interroge et fascine.

Avec les témoignages des historiens/nes Fanny Bugnon, Olivier Dard, Francis Démier, Frédéric Lavignette et Anne Steiner

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