

De la fin du VIe à la fin du Ier siècle av. J.-C., la Res Publica Romana vote une série de lois dites « somptuaires » afin d'endiguer les excès fastueux - de table en particulier - de la noblesse romaine. Quelle fut leur origine ? Pourquoi en y eut-il autant ? Et surtout furent-elles efficaces ?
- Eva Dubois-Pèlerin Archéologue-historienne, chargée de cours à la Faculté des arts d'Amiens
- Laure Passet historienne, auteur d’une thèse «Refus du luxe et frugalité à Rome. Histoire d'un combat politique (fin du IIIe siècle av. J.-C. - fin du IIe siècle av. J.-C.)»
- Marianne Coudry historienne, spécialiste en histoire romaine à l’Université de Haute-Alsace
Emmanuel Laurentin s'entretient avec les historiennes Laure Passet , Marianne Coudry et Eva Dubois-Pèlerin .
Marianne Coudry : A partir du IIe siècle avant J.-C., les Romains, imprégnés de culture grecque, commencent à développer leur propre réflexion politique et morale. Et cette réflexion va envisager le luxe à l’aide d’une notion grecque, la truphê (τρυφή), qui désigne à la fois l’abondance, le raffinement, le faste mais dont la face sombre serait le relâchement des mœurs. Les Romains, après les Grecs, entretiennent donc une relation ambiguë avec cette notion de luxe, qui est considérée comme un danger potentiel pour l’équilibre de la cité.
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