

Que produit l’expérience de l’exil sur l’exilé au XIXe ou au XXe siècle ? Comment sa condition en est-elle bouleversée, que les raisons de l’exil soient intellectuelles, politiques ou économiques ? Une émission co-animée par Anaïs Kien.
- Bilge Ertugrul Maître de Conférences à l'université Paris 1 - Panthéon Sorbonne.
- Marianne Amar Responsable de la Recherche au Musée de l’histoire de l’immigration.
- Catherine Brice Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris Est Créteil Val-de-marne.
- Alexis Nuselovici (Nouss) professeur de littérature générale et comparée à l’Université d’Aix-Marseille
Comment la figure de Victor Hugo a-t-elle pesé sur les représentations de l’exil politique et littéraire ?
Alexis Nouss : Hugo pèse d’un poids symbolique qui d’une certaine manière nous empêche de penser l’exil aujourd’hui. Ce qui caractérise l’exil aujourd’hui – alors que l’imagerie insulaire insiste sur l’individualité de cette expérience – c’est un exil de masse. Dans ce cas, on ne peut plus avoir recours à cette imagerie de l’île et l’exilé confiné. S’il fallait choisir une ville symbole de l’exil aujourd’hui ce serait Lampedusa, c’est-à-dire des milliers d’exilés qui ne parviennent pas au terme de leur itinéraire. »
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Musique diffusée
- Anna Prucnal, Un exilé
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