Jacques de Saint-Victor : "Voltaire avait fait du blasphème une infraction d’un autre âge"

Coupole de la Bibliothèque du Sénat au Palais du Luxembourg
Coupole de la Bibliothèque du Sénat au Palais du Luxembourg ©AFP - Josse/ Leemage
Coupole de la Bibliothèque du Sénat au Palais du Luxembourg ©AFP - Josse/ Leemage
Coupole de la Bibliothèque du Sénat au Palais du Luxembourg ©AFP - Josse/ Leemage
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A l’occasion du prix d’histoire du Sénat remis hier, la Fabrique reçoit le lauréat 2016 Jacques de Saint Victor. Puis dans la table-ronde fiction, nous parlerons de deux pièces de théâtre nouvellement créées.

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A l’occasion du prix d’histoire du Sénat, la Fabrique reçoit le lauréat 2016, Jacques de Saint Victor, pour son livre Blasphème. Brève histoire d'un «crime imaginaire chez Gallimard. L'historien du droit y retrace la longue histoire du blasphème en France, depuis le Moyen-Age jusqu'à aujourd'hui.

"Il avait disparu de notre horizon politique. Voltaire en avait fait une infraction d’un autre âge. La Révolution française allait le congédier du domaine de la loi, pour l’ériger en «crime imaginaire». Et voici que le blasphème, notion si longtemps désuète, s’invite à nouveau dans notre vie publique, sourdement d’abord, puis au grand jour, dans le fracas des attentats sanglants de janvier 2015. Ce «péché de bouche» a une longue histoire qu’il faut retrouver pour mieux comprendre comment, d’un siècle à l’autre, il s’est articulé à nos guerres civiles et à nos conflits idéologiques..." Jacques de Saint Victor

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Ensuite dans le cadre de la table ronde fiction mensuelle, Anaïs Kien, Fabrice d'Almeida et Isabelle Heullant-Donat critiquent deux pièces de théâtre :

  • Les Damnés à la Comédie Française, mise en scène d’Ivo van Hove
  • Antoine et Cléopâtre au théâtre de la Bastille, mise en scène de Tiago Rodrigues

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