
Une nouvelle série d'émissions à partir d'aujourd'hui sur le thème de la mort, comment a évolué dans l'histoire notre sensibilité à la mort et aux morts?
Pascale Dubus (Maître de conférences en histoire de l’art moderne à l’Université Paris I Panthéon La Sorbonne), Stéphanie Sauget (Professeure en histoire contemporaine à l’université de Tours).
Premier temps d'une semaine consacrée à la mort.
Ce matin avec deux historiennes nous parlons de l'évolution de notre sensibilité à la mort et aux morts mais aussi du rapport entre l'art et la mort.
Une émission co-animée par Anaïs Kien
À moitié mort d’effroi devant la beauté de cette peinture comparée aux siennes qu’il voyait alentour [...] peu après il s’alita. [...] Certains pensent qu’il mourut de douleur et de mélancolie d’avoir contemplé trop fixement la peinture tellement vivante de Raphaël, comme il advint à Fivizzano lorsqu’il contempla sa belle Mort, à propos de laquelle on a écrit cette épigramme :
Un peintre divin m’a conçue dans son esprit conforme à la vérité. / Puis sa main exercée s’est mise à l’œuvre, /Tandis qu’il fixait ses yeux sur l’œuvre achevée / Trop attentif, il pâlit et mourut. / Moi la Mort, je suis donc vivante ; je ne suis pas une image morte de la Mort / Si j’accomplis l’office qu’accomplit la mort
Giorgio Vasari, Le Vite de più eccelenti pittori scultori ed archittetori, Florence, Giunti, 1568, 3 vol.(traduction française sous la direction d'André Chastel)
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