"L'art est politique ou n'est pas" déclarait le dirigeant noir nord-américain Stokely Carmichael à La Havane lors de l'inauguration du Salon de Mai, grande exposition d'art contemporain organisée depuis 1944 à Paris, mais qui exceptionnellement, en cet été 1967, s'était déplacée à Cuba...
- Bernard Rancillac Peintre
- Jacques Monory peintre (1924-2018), représentant du mouvement de la figuration narrative
- Pierre Guyotat écrivain
- Maurice Nadeau éditeur
Au cours de l'été 1967, le très parisien Salon de Mai se délocalise à la Havane pour célébrer le 8e anniversaire de la révolution cubaine et l'ouverture du Musée des Beaux-Arts. Près de deux cents artistes, intellectuels et journalistes français se rendent au pays de Fidel Castro où ils sont accueillis avec faste pour fêter la révolution à la mode caribéenne. Certains assistent à des procès publics - on murmure parfois au sujet d'exécutions collectives - pendant que d'autres vont à la plage ou célèbrent la moustache et les cigares cubains.
Retour sur un voyage qui a laissé dans les mémoires de ceux qui l'ont vécu de nombreuses traces : celles de l'enthousiasme, d'une prise de conscience politique ou de l'amertume, parfois aussi celles des illusions perdues.
Avec les témoignages de Maurice Nadeau, écrivain, critique littéraire, Pierre Guyotat, écrivain et dramaturge, Margarita Camacho, peintre et épouse du peintre cubain Jorge Camacho, Jacques Monory, peintreet Bernard Rancillac, peintre et sculpteur.
"Peinture et révolution : Cuba 1967", un documentaire d'Anaïs Kien réalisé par Séverine Cassar (première diffusion le 28 décembre 2010)
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