- Pierre-Yves Manguin Directeur d'études à l'Ecole Française d'Extrême-Orient
- Philippe Pelletier Géographe, professeur à l’Université Lyon 2
- Danielle Tan Chercheure associée à l'IAO (Lyon) et à l'IRASEC (Bangkok).
- Marie-Claire Bergère Professeur honoraire des Universités à l'INALCO.
Diffusion de la première Table ronde « UNE MÉDITERRANÉE EN MER DE CHINE »
enregistrée dans le cadre des Recontres d'Averroès
Y a-t-il d’autres Méditerranées ? Tels des astronomes s’interrogeant sur l’existence possible d’autres terres dans l’univers, des géographes tentent d’imaginer la Méditerranée comme modèle de vie, d’échange et de culture.
Car, avant d’être un nom propre, méditerrané fût un adjectif décrivant une étendue d’eau au milieu des terres.
En Europe nous avons depuis des siècles pris l’habitude de considérer cette mer quasi-close comme unique, inimitable. Elle l’est bien sûr, riche de ses millénaires de commerce et de conflits. Mais sa dimension et son unité climatique ne peuvent-elles servir à comprendre d’autres espaces, en Asie, en Amérique ?
Pour cette 21e édition, les Rencontres d’Averroès ont choisi, comme Ulysse, de s’éloigner de leur terre de naissance pour mieux y revenir.
Pour cette première table-ronde, nous d’abord pour la mer de Chine méridionale, rebaptisée au début des années 1980 « Méditerranée asiatique » par le géographe Yves Lacoste. Nous nous tournons vers l'Asie pour tenter de comprendre ce qui rassemble et divise les pays qui bordent la mer de Chine du Sud. Entre Macao, Hong Kong, Taiwan, la République de Chine, les Philippines, la Malaisie, l'Indonésie et le Vietnam, commerçants, pirates, bateaux de réfugiés parcourent en tous sens cette étendue d'eau. Nos invités nous expliqueront en quoi cet ensemble terrestre et maritime est cohérent et peut être distingué du continent qui l'entoure.
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