Récit d’une vie de part et d’autre du mur au fil de l’histoire de Simone Faïf.Aujourd’hui Simone ne supporte plus les queues sans fin dans les grands magasins mais la Moldavie soviétique reste malgré tout le lieu de mémoire d’une vie de possibilités introuvables à l’Ouest, guerre froide vue d’en bas
un documentaire d'Anaïs Kien, réalisé par Françoise Camar
Simone est née à Paris pendant la guerre dans une famille communiste et accessoirement juive jusqu’à la débâcle de 1940. Ses parents travaillent dans la confection à Belleville puis à deux pas de la mairie du 10e, rue du Château d’eau. Elle vit encore dans cet appartement aujourd’hui à côté d’une caserne de pompiers curieusement à la mode. Après des études d’art et d’architecture d’intérieure, elle trouve une place dans le secteur innovant mais peu réjouissant d’installations de restauration collective. Sa contribution au boum des self services et le tumulte désordonné de mai 68, mais aussi ses premiers salaires, lui donnent envie de faire un tour dans ce monde inconnu et après avoir hésité entre les Etats-Unis et l’Union soviétique, Simone part voir du pays et rencontre un garçon à Moscou. Ils vivent quelques années en terre soviétique avant de devoir repartir pour la France au milieu des années 1970. Garry est mort en 2002 et Simone vide en ce moment l’atelier qui leur avait été attribué par les services de logement sociaux en 1974. Aujourd’hui Simone ne supporte plus les soldes et les queues sans fin dans les grands magasins mais la Moldavie soviétique reste malgré tout le lieu de mémoire d’une vie de possibilités introuvables à l’Ouest, une guerre froide vue d’en bas.
Récit d’une vie de part et d’autre du mur au fil de l’histoire de Simone Faïf.
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