

Le journaliste indépendant Valentin Gendrot revient, pour le journal Le 1, sur son immersion de quinze mois dans les urgences psychiatriques de la Préfecture de police de Paris.
- Valentin Gendrot Journaliste
Valentin Gendrot, auteur de Flic, un journaliste a infiltré la police, aux éditions Goutte d'or, raconte dans l'hebdomadaire Le 1 publié cette semaine, sa première affectation d'une durée de quinze mois au coeur d'une institution encore méconnue : les urgences psychiatriques de la préfecture de police de Paris. Une enquête qui emmène le lecteur dans un univers opaque où certaines pratiques sont révélées grâce à l'infiltration du journaliste.
Valentin Gendrot
C'est un endroit très opaque réservé à la police. Pour rentrer dans cette structure il y a un code à composer, et jusqu'ici aucun journaliste n'a pu y entrer. J'ai pu m'infiltrer et prendre des notes tout au long de la journée ou alors en enregistrant certaines scènes, ce qui permet de retranscrire les paroles des uns et des autres.
L'infiltration pose la question de la protection des sources, je modifie l'apparence et l'identité des soignants et autres protagonistes. Je ne m'intéresse pas aux personnes en tant qu'individu. Ce qui m'intéresse ce sont les gens qui viennent, et de rester assez longtemps pour montrer le quotidien de cette structure. C'est un récit comme dans un reportage classique.
Pour aller plus loin
A Paris, l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, unique en France, Sciences et avenir
Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris : et après ?, Le Point
Comment sont traitées les personnes souffrant de troubles psychiatriques arrêtées par la police ?, FranceInfo
A Paris, l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, unique en France, l'Express
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration
- Production déléguée