

Les médias audiovisuels doivent respecter, pendant la période de campagne électorale, les règles spécifiques du conseil supérieur de l'audiovisuel. Les respecter est un casse-tête pour les rédactions. Sont-elles trop strictes ?
- Vincent Lemerre
- Alexandre Piquard Journaliste médias au journal le Monde
Onze chronomètres s’affichaient mardi soir sur les écrans de télévision lors du débat entre les onze candidats à l’élection présidentielle. Un décompte du temps de parole scrupuleusement suivi par les deux journalistes, Laurence Ferrari et Ruth Elkrief, à la seconde près, des secondes défilant sous les yeux des candidats mais aussi des téléspectateurs, atteints par contagion du stress de ce dispositif.
Et ce n’est pas fini : temps d’antenne, temps de parole, équité, égalité, première, deuxième et troisième phase, temps de réserve, c’est un écheveau complexe auquel s’est adonné le conseil supérieur de l’audiovisuel et que doivent respecter l’ensemble des médias audiovisuels (sauf Arte et la Chaîne parlementaire)…
Les journalistes ont du mal à s’y retrouver, les auditeurs et téléspectateurs sont souvent perdus, ignorant ces règles : sont-elles trop contraignantes ?
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