

Le cliché du photographe syrien Abd Alkader Habak, en larmes, à genoux sur le sol, appareil photo en mains, a été largement diffusé sur les réseaux sociaux. Pourquoi cette image a-t-elle plus marqué qu'une autre ?
Lionel Charrier (Rédacteur en chef photo du journal Libération et fondateur et ex-directeur de l'agence photo “Myop"), Marie-Pierre Subtil (Rédactrice en chef de la revue 6 mois).
C’est une photo qui a retenu notre attention cette semaine. Les réseaux sociaux ont participé à sa large diffusion. Ce cliché a été pris après le carnage samedi 15 avril qui a fait 126 morts près d’Alep dans l’explosion d’un véhicule piégé. Prise par le photographe syrien Ahmad Primo, elle montre un autre photographe, Abd Alkader Habak, en larmes, à genoux, appareil photo en mains. Derrière lui, le bus en feu. Très vite, cette image a fait le tour du monde. Pourquoi cette photo plus qu’une autre dans le bruit des images qui nous arrivent sans cesse ? Qu’est-ce qui fait la viralité d’une photo ?
Pour aller plus loin : une équipe de chercheurs, dont Xavier Alameda-Pineda de l'Inria Grenoble, cherchent à comprendre ce qui fait la viralité d'une image grâce à un système informatique analysant les clichés.
L'équipe
