

Mardi Arte diffusait un documentaire nommé « La guerre de l’info : au cœur de la machine russe ». A la veille de l’élection présidentielle en Russie, et alors que la tension monte entre Moscou et Londres, discussion sur l'influence médiatique russe qui effraie les démocraties occidentales.
- Elena Gabrielian Journaliste pour RFI et France24
- Paul Moreira Grand reporter et réalisateur
Ce pourrait être le sujet du prochain John Le carré, qui soit dit en passant sera publié en France le 5 avril sous le titre « L’héritage des espions »… Alors que les Russes doivent voter demain pour élire leur président, la tension est montée d’un cran avec la Grande-Bretagne cette semaine au sujet de l’empoisonnement le 4 mars dernier d’un espion russe réfugié au Royaume-Uni et de sa fille.
Mardi, le régulateur de l’audiovisuel britannique, Ofcom, a annoncé qu’il pourrait réétudier l’autorisation accordée à la chaîne Russia Today, considérée comme un organe de propagande pro-Kremlin. Puis l'ambassadeur de Russie auprès de l'Organisation pour l’interdiction des armes chimiques a dénoncé "une sale guerre de l'information menée contre la Russie".
Mercredi, Theresa May a notifié l’expulsion de 23 diplomates russes et le gel des relations bilatérales avec Moscou.
Et hier, en retour le chef de la diplomatie russe a dit qu’il en ferait autant avec les ressortissants britanniques.
Les Etats-Unis ont quant à eux fait savoir que cette affaire s’inscrivait dans un contexte d’agressions répétées de la Russie contre l’ordre international.
C’est précisément le sujet d’un documentaire diffusé sur Arte cette semaine, et qu’on peut revoir en replay pendant deux mois, ce documentaire s’intitule La guerre de l’info : au cœur de la machine russe, il est signé Paul Moreira, et pour lui, c’est une nouvelle guerre mondiale, qui pour l’instant a pour missiles les "fake news" et pour théâtre le cyberespace.
Elena Gabrielian :
Les journalistes russes se positionnent comme les défenseurs de leur pays. Ici on se positionne comme les défenseurs de la vérité
Paul Moreira :
Le slogan de Russia Today c'est 'question more' mais il se transforme rapidement en 'don't question too much'
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration
- Collaboration