A. Sissako et D. Maximin: "L'oralité a une force qui ne s'efface pas. L'écrit risque de nous confisquer la poésie"

Ecoliers, Niger
Ecoliers, Niger ©AFP - MUSTAFA OZER
Ecoliers, Niger ©AFP - MUSTAFA OZER
Ecoliers, Niger ©AFP - MUSTAFA OZER
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A l'occasion du Printemps des poètes du 4 au 19 mars, nous recevons Abderrahmane Sissako, cinéaste et producteur mauritanien, et Daniel Maximin, poète et écrivain guadeloupéen.

Avec

Le Printemps des Poètes est africain cette année, avec des voix-monde d'aujourd'hui qui rendront hommage à la langue fleurie des poètes et celle des figures d'hier: le sénégalais Léopold Sédar Senghor, le congolais Tchicaya U Tam'si ou encore l'algérien Kateb Yacine. A cette occasion, nous retrouvons le parrain cinéaste Abderrahmane Sissako et le poète invité Daniel Maximin.

Poète et écrivain guadeloupéen, auteur d'une trilogie romanesque (L'Isolé soleil en 1981, Soufrières en 1987 et l'Ile d'une nuit en 1995) de deux recueils de poésie ("L'Invention des Désirades", et "L'ex-île") et d'un récit autobiographique Tu, c'est l'enfance, Daniel Maximin est à retrouver auprès du poète Nimrod pour un "Dialogue Césaire-Senghor" le 13 mars à la Bibliothèque de l'Arsenal à Paris.

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"Nous sommes tous prisonniers de l'impossibilité de dire. Pourquoi ? Parce que nous n'avons que la langue." Daniel Maximin, La Grande Table

Abderrahmane Sissako, réalisateur de "La Vie sur terre", d'"En attendant le bonheur", de "Bamako" et dernièrement de "Timbuktu", est parrain de cette 19eme édition du Printemps des poètes.

"La poésie, c'est la forme. La forme de la révolte, du cri. (...) Le cinéma n'a pas de sens pour moi quand ce n'est pas une poésie de révolte." Abderrahmane Sissako, La Grande Table

Retrouvez Abderrahmane Sissako et Daniel Maximin en deuxième partie d'émission.