

Des dessins surprenants la plupart du temps et cette araignée toujours, figure emblématique qui représente sa mère. À l’occasion de la parution de la monographie "Louise Bourgeois : géométries intimes" (Hazan), La Grande Table revient sur l’œuvre de la plasticienne Louise Bourgeois.
- Jean Frémon écrivain
- Mâkhi Xenakis Artiste plasticienne écrivaine
"Ce qui habitait Louise Bourgeois était le doute, la peur. Mais elle a compris que l'art pouvait être un exorcisme contre ça." Mâkhi Xenakis, La Grande Table
S'il est bien une chose centrale dans l'œuvre et dans la vie de Louis Bourgeois, il s'agit de la place de l'enfance. L’araignée qui tisse sa toile est associée à la mère et à son travail de réparation de tapisseries. Elle associe aussi son propre travail à une toile d’émotions et de souvenirs qu’elle tisse et détisse et retisse, telle Pénélope, tout au long d’une vie.

L’artiste appelle une de ses œuvres de 1999-2000 du titre très parlant : I do, I undo, I redo, Je fais, je défais, je refais, titre qui révèle le fonctionnement psychique et créateur de Louise Bourgeois. Mais Louise Bourgeois cherchait-elle par son art à faire revivre le passé, ou bien à le réparer ?
"Louise Bourgeois n'aimait certainement pas être réduite à une interprétation ou à une facette." Jean Frémon
Olivia Gesbert reçoit Jean Frémon, écrivain, galeriste, président de la galerie Lelong. Il a imaginé un monologue de Louise Bourgeois qu’elle s’adresserait à elle-même dans Calme-toi Lison (POL, janvier 2016) ainsi que Mâkhi Xenakis, artiste plasticienne, auteur de L_ouise Bourgeois : l’aveugle guidant l’aveugle_ (Actes Sud, 1998).
En deuxième partie d'émission, rendez-vous avec Frédéric Encel et Yves Lacoste.
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Production déléguée
- Collaboration
- Collaboration
- Collaboration
- Réalisation