Dimitri Bortnikov : "Mon ego ne dépasse pas mes babouches"

"Le passage du Styx" Charon (Caron) sur sa barque aux Enfers. Peinture de Joachim Patinir (1485-1524)
"Le passage du Styx" Charon (Caron) sur sa barque aux Enfers. Peinture de Joachim Patinir (1485-1524) ©AFP - Photo Josse / Leemage
"Le passage du Styx" Charon (Caron) sur sa barque aux Enfers. Peinture de Joachim Patinir (1485-1524) ©AFP - Photo Josse / Leemage
"Le passage du Styx" Charon (Caron) sur sa barque aux Enfers. Peinture de Joachim Patinir (1485-1524) ©AFP - Photo Josse / Leemage
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Dans "Face au Styx", le romancier originaire de Samara imagine un Russe qui déambule dans les rues de Paris et dialogue avec des amis, qu'ils soient vivants ou morts.

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Après Repas des morts (2011), Dimitri Bortnikov nous livre son deuxième roman écrit en français. De nouveau, il donne voix aux disparus.

Ce roman suit Dimitri, "mi-russe mi-maboule", un écrivain perdu entre délires, fantômes, et démons. Errant dans Paris, il tente de conjurer le temps qui passe en abordant des personnages tous plus fantasques les uns que les autres et en dialoguant avec des amis, morts ou vivants.

"Je prends toujours les choses irréversibles très au sérieux. Il y en a deux: la naissance et la mort (...) Pour l'instant, je ne suis pas face au Styx, mais fesses au Styx." Dimitri Bortnikov, La Grande Table

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Si le lecteur de Face au Styx se perd dans cette déambulation, il est surtout pris au piège d'une logorrhée interminable (de plus de 700 pages) mais surtout étourdissante. Car Dimitri Bortnikov se plaît à faire de constants pieds de nez à la syntaxe, la grammaire et la ponctuation de notre langue.

"La langue russe, c'est un fouet. La langue française, un fleuret." Dimitri Bortnikov, La Grande Table

En seconde partie, nous recevons l'avocat Erwan Le Morhedec.

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