Jean-Paul Rappeneau : "Je suis amoureux des acteurs et de leurs voix"

Jean-Paul Rappeneau en avril 2016.
Jean-Paul Rappeneau en avril 2016. ©AFP - Valérie Macon
Jean-Paul Rappeneau en avril 2016. ©AFP - Valérie Macon
Jean-Paul Rappeneau en avril 2016. ©AFP - Valérie Macon
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A l'occasion de la sortie du huitième film de Jean-Paul Rappeneau, "Belles familles", nous revenons avec lui sur son œuvre si riche qui a marqué le paysage cinématographique français depuis 1960. Retour sur ses films virevoltants, polyphoniques, tout en musique et en rires.

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Jean-Paul Rappeneau nous parle de sa manière de travailler et de son amour des acteurs, (et surtout des actrices…) qu'il a toujours choisis parmi les plus grands du moment. Le cinéaste insiste aussi sur l'importance de la musique dans ses films, "le cinéma est aussi un art musical", lui semble-t-il et il recherche d'ailleurs comme "une harmonie, une grâce, un mouvement musical" pendant le tournage. Il raconte, avec humour, bouger et balancer pendant les prises et pendant le montage : "Quand je ne bouge plus, je m'inquiète !"

Je bouge dans le rythme des mots. Il faut que ce soit organique, un texte. Un film pour moi aussi est organique, c'est peut-être pour cela que les déplacements, les mouvements, la gestuelle comptent tellement.

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Sur son dernier film, "Belles familles", il dit qu'il voit "une nostalgie qui courre derrière cette histoire" et c'est justement sa nostalgie à lui. Il estime que "la plupart des personnages sont passés à côté de leur vie". Les héros de ses films, il les crée d'abord le plus précisément possible puis il se demande quels acteurs pourront "les incarner" à l'écran.

Sons diffusés : 

  • Montage d'extraits de films de Jean-Paul Rappeneau.
  • Bande annonce de Belles familles .
  • Gérard Depardieu, Master Class 22/08/2009, Archive INA.
  • Rita Hayworth, Put the blame on mame

Retrouvez ici la deuxième partie de l'émission avec le philosophe Michaël Foessel pour son ouvrage, Le temps de la consolation  : comment gérer les pertes subies collectivement pour repenser une société nouvelle? Comment entretenir un rapport innovant à notre passé? 

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