Laurent Poitrenaux, la tête dans les étoiles

A l’affiche du film d’Ilan Klipper sorti mercredi et sur les planches pour une adaptation de l’Avare de Molière par Ludovic Lagarde, Laurent Poitrenaux est en ce moment à la Comédie de Reims, et bientôt à Paris, au Théâtre de l’Odéon.

Je me revendique comme un acteur du théâtre public. Ce n'est pas seulement jouer une pièce, mais aussi aller à des rencontres dans des écoles, animer des ateliers pour les amateurs.

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Dans l'Avare, le premier décalage réside dans la réactualisation de la pièce par Ludovic Lagarde, qui la situe dans un hangar rempli de caisses: un décor brut de décoffrage, et des acteurs sans froufrous, en tenue de ville. 

Le corps est intimement lié à l'écriture.

Le décalage, c’est aussi Laurent Poitrenaux lui-même, pas dans un rôle à contre emploi mais dans un théâtre de répertoire où l’on a peu l’habitude de le voir. Il y a eu du Tchekhov, du Shakespeare, mais il est plutôt attaché aux textes contemporains, dont ceux d’Olivier Cadiot (Providence, Lear is in town, Un mage en été, Un nid pour quoi faire, mis en scène par Lagarde), ou de Jan Karski (Mon nom est une fiction), une adaptation par Arthur Nauzyciel du roman de Yannick Haenel.

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