
A l’occasion de l'exposition collective "Au diapason du monde" de la Fondation Vuitton, le plus grand artiste plasticien japonais vivant, Takashi Murakami,vient nous parler de son travail qui oscille entre tradition et modernité.
Takashi Murakami.
L'art est le résultat d'un voyageur intérieur. Ce que vous voyez dans mes œuvres, c'est ce voyage.
L’art contemporain en mode manga : star internationale, le japonais Takashi Murakami se met au diapason du monde à la Fondation Vuitton qui expose certaines de ses oeuvres jusqu’au 27 avril.
La particularité de mes œuvres, c'est la grande taille. J'intègre l'architecture à ma peinture. Comme si je construisais des gratte-ciel.
Tête de file du mouvement Superflat, il s’est fait connaître avec ses toiles monumentales et son style « Kawai ». Exubérant, provoquant, l’artiste plasticien nous ouvre grand les portes de son imaginaire.
Un dicton japonais dit que la pieuvre mange ses tentacules quand il n'y a rien à manger. Je suis comme cette pieuvre. J'exprime mon art à travers elle comme une autocritique.
La partir de l'exposition consacrée à Murakami est construite en trois étapes: d'abord autour du DOB, son alter ego, souris malicieuse ; puis autour de l’esthétique Kawaii avec notamment deux sculptures en résine, les Kakai kiki, deux personnages emblématiques de sa galaxie et gardiens spirituels. Enfin, une dernière pièce, avec sa dernière grande création, une fresque monumentale achevée l’an passé The Octopus eats its own leg, ou La pieuvre qui mange sa propre jambe …
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