

Il décrit son film comme « un thriller, une histoire d’arnaqueurs, un drame ponctué de rebondissements surprenants et plus que tout, une histoire d’amour. » Le cinéaste coréen Park Chan-wook revient avec "Mademoiselle", qui sort en salles le 1 novembre.
Park Chan-Wook (réalisateur sud-coréen).
"J'avais envie de faire un film où des homosexuels évoluent dans un environnement où personne ne les regarde." Park Chan-wook, La Grande Table
L’engouement pour les films sud-coréens ne se limite pas aux frontières du pays : ceux-ci se distinguent également dans les festivals de cinéma internationaux. Mademoiselle, thriller érotique de l'une des figures majeures du cinéma coréen, était en compétition à Cannes cette année. Le film se déroule dans les années 30 et plonge le spectateur au cœur d'un lourd sujet dans l'histoire coréenne, l'occupation du pays par l'ennemi japonais. Chacune des trois parties du film offre le point de vue d’un des trois personnages centraux : Sookee, la servante coréenne, Hideko, la sublime héritière japonaise et le Comte, un imposteur motivé par l’argent. Pour son premier film en costume, le réalisateur délaisse son thème de prédilection, la torture, pour filmer les traits d’une violence plus psychologique.
"Je voulais montrer ce rapport amoureux qui n'a rien à voir avec la pornographie au sens masculin." Park Chan-wook, La Grande Table
En deuxième partie d'émission, nous recevons François Burgat.
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