Quand les mots pansent les maux

Zeruya Shalev
Zeruya Shalev ©AFP - Christian Müller / APA-PictureDesk / APA
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Le couple, la famille, être femme... et à quel temps ? La romancière israélienne Zeruya Shalev publie son nouveau roman, vertigineux, "Douleur", chez Gallimard. Un roman d'un passé meurtri, d'un présent en question, ou d'un avenir certain.

On connaissait la douleur de Marguerite Duras, celle née de l'attente angoissée, entêtante de son mari déporté, celle des familles séparées par la guerre, des amours suspendues en plein vol. Dans "Douleur" de Zeruya Shalev, on retrouve les blessures de la guerre, les séquelles de la séparation et les cicatrices mal refermées du passé.

L"héroïne de ce nouveau roman (traduit de l'hébreu par Laurence Sendrowics), Iris, a été blessée dans un attentat en conduisant ses enfants à l'école dix années auparavant. Elle continue à vivre avec un mari, leur culpabilité, le quotidien, les silences. Douleur du corps, douleur des non-dits. Mère, femme, amante, elle cherche un sens à sa survie, et retrouve son premier amour Ethan. "Ce qui reste de nos vies", c'était le titre du précédent livre de la romancière israélienne. Le bonheur, la douleur... Que reste-t-il de nos vies ?

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En deuxième partie, la Grande Table reçoit le philosophe Mark Alizard.

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