Le réalisateur, romancier et Ministre de la Culture au Tchad Mahamat Saleh Haroun montre dans son nouveau film "Une saison en France" le quotidien à Paris d'une famille de demandeurs d'asile centrafricains.
- Mahamat-Saleh Haroun Cinéaste, romancier
Après avoir peint l'Afrique dans Bye Bye Africa, consacré à la Mostra de Venise en 1999, Daratt, Saison Sèche en 2006, le réalisateur tchadien pose pour la première fois sa caméra en France. Il y filme le quotidien d'Abbas, demandeur d'asile centrafricain et de ses deux enfants.
Les réfugiés, ce ne sont pas des masses, des hordes, mais des histoires, des sensibilités. C'est un hommage que j'ai voulu rendre. Mahamat Saleh-Haroun
Publicité
Hier, il y avait Hissein Habré : une tragédie tchadienne, son précédent film documentaire sur les victimes du régime dictatorial d’Hissein Habré au Tchad dans les années 1980, aujourd'hui, il y a Abbas, comme une continuité entre les atrocités qui se passent d'un côté de la Méditerranée et le désespoir de l'autre.
Une histoire des migrations à travers la figure du réfugié… L'occasion de voir des visages et des corps que le cinéma nous montre rarement ?
Un certain discours politique a construit une figure de l'étranger : un imaginaire a été formé depuis 3 décennies, de Chirac à Rocard. Le cinéma a donné aussi une certaine figure de l'étranger, inculte, inquiétant, qui participe à forger un imaginaire. Mahamat Saleh-Haroun
Mahamat Saleh-Haroun a lu un extrait de l'exergue du recueil Une saison en enfer d'Arthur Rimbaud_,_ 1873
Sons diffusés :
Extraits et bande annonce, Une saison en France, Mahamat Saleh-Haroun, Ad Vitam, 2018
Archive, Abderrhamane Sissako, La Grande Table, France Culture 03.03.2017
L'équipe
- Production
- Production déléguée
- Réalisation
- Collaboration
- Collaboration
- Collaboration
- Réalisation