A l’occasion de l’exposition au Grand Palais consacrée à Georges Braque, La Grande Table accueille aujourd’hui Hervé Télémaque , artiste plasticien, et **Gérard Durozoi ** philosophe et Historien d’Art.
« Gérard DUROZOI : C’est réducteur de voir Georges Braque comme un cubiste. Mais c’est aussi qu’avec le cubisme il invente quelque chose de fabuleux : les papiers collés sont sublimes. La suite de son œuvre est un peu inférieure, on ne retrouve pas toujours ce niveau d'invention et de création pure, sauf dans les ateliers et ses dernières toiles. »
« Hervé TÉLÉMAQUE : Chez Braque, plus que la forme et la couleur c'est cette générosité, cette tendresse de la patte qui est inouïe et que personne n'a. Picasso est incapable d’avoir cette tendresse. Avant d’être un grand coloriste, Braque raconte l’honneur de la peinture . On peut dire que c’est peut-être sa manière à lui d’aborder la femme. »
Dans la petite minute de Thibaut Sardier , nous découvrirons le "Festival du NA" , festival chorégraphique qui interroge le genre.
Sons diffusés : - Oraison funèbre d’André Malraux à Georges Braque, le 3 septembre 1963 au Louvre.
- Entretien de Georges Braque avec Georges Charbonnier, émission Couleur de notre temps , RDF, 1951
- Erik Satie, Carnet d'esquisses et de croquis pour piano .
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Pour poursuivre la discussion, retrouvez ci-dessous les principaux documents et ouvrages évoqués dans l’émission, ou rendez-vous sur la page Facebook et le compte Twitter de La Grande Table.
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