Yann Gonzalez, sexe, mensonges et vidéo

"Un couteau dans le coeur" de Yann Gonzalez
"Un couteau dans le coeur" de Yann Gonzalez -  CG Cinéma / Memento films distribution
"Un couteau dans le coeur" de Yann Gonzalez - CG Cinéma / Memento films distribution
"Un couteau dans le coeur" de Yann Gonzalez - CG Cinéma / Memento films distribution
Publicité

Présenté à Cannes, "Un Couteau dans le cœur" sortira en salles mercredi. Dans les années 70 à Paris, Anne, productrice de cinéma porno gay, est en pleine rupture amoureuse, quand un tueur au masque de cuir noir poignarde un à un ses acteurs, et sème la terreur.

Avec

Yann Gonzalez a reçu le Prix Jean Vigo 2018, ex-aequo avec Jean-Bernard Marlin pour Shéhérazade. Le jury a salué « l'attention et la tendresse avec lesquelles le réalisateur porte son regard sur le charme suranné et fragile des cinémas de genre et l'art avec lequel il arrive à en déployer les puissances visuelles et poétiques». 

Ce qui me manque au cinéma, c'est cet érotisme des images que Dario Argento a su magnifier.

Publicité

Adolescent, Yann Gonzalez dévorait des films fantastiques, des films d’horreur et quelques films X, des films de série B et des films de série Z. Aujourd'hui, il est passé de la boulimie de voir à l’appétit de faire.

Au cinéma, il y a cette joie de fabriquer des choses, de les voir se créer devant nous. Nous sommes comme des enfants émerveillés devant les images que nous essayons de produire.

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

Cinéaste cinéphile, Yann Gonzalez est passionné, entre autres, par le giallo, thriller italien des années 70, auquel il rend hommage à plusieurs reprises dans "Un couteau dans le coeur". L'occasion d'évoquer avec lui l'un des maîtres du genre, Dario Argento, dont 6 films ressortent actuellement en salles en version restaurée, notamment ses chefs-d'oeuvre "Les frissons de l'angoisse" (1975) et "Suspiria" (1977).

L'équipe