Zeruya Shalev

Pour continuer dans la rentrée littéraire, Caroline Broué reçoit la romancière israélienne Zeruya Shalev , à l'occasion de la parution aux éditions Gallimard de son dernier roman, Ce qui reste de nos vies , selectionné pour le prix Medicis étranger.

Ce roman c'est l'histoire d'une veuve, Hemda Horowich, mère de deux enfants, qui attend la mort sur un lit d'hopital et qui se souvient. C'est l'histoire des souvenirs d'une vie qui croise bien entendu celles des deux enfants. Celle de la fille mal aimée et du fils adoré. Le coeur de cet ouvrage c'est les relations rugeuses de la famille. La romacière nous en parle dans la Grande Table.

Il y a beaucoup de douleur et d'amertume dans ce livre mais aussi beaucoup d'espoir. D'une façon paradoxale, ce roman qui parle de la mort est le plus optimiste de mes livres.

Je m'efforce de faire la différence entre mon écriture et la réalité israélienne.

Thibault Sardier dans sa Petite Minute du jour célèbre l'oeuvre du célèbre compositeur Jean-Philippe Rameau , puisqu’il est mort il y a 250 ans… Septembre 2014, c’est vraiment le cœur l’année Rameau, puisqu’il est mort le 12 septembre 1764, et que son service funèbre a eu lieu le 27 septembre de la même année. Pile entre les deux, c’est le moment choisi par le grand claveciniste américain et chef d’orchestre Skip Sempé pour recréer la Messe des Morts jouée pour les funérailles, et la particularité c’est qu’elle sera jouée ce soir et demain à 20h30 là où elle fut interprétée : à l'Oratoire du Louvre de Paris. On écoute une interview de Skip Sempé :

Sons utilisés :

-Extrait de la Grande Table avec Hirokazu Kore-Eda

-Naomie Shemer, Yeroushalayim shel zahav

-David Krakauer, *Bubbemeises *

-Skip Sempé, Rameau's funeral, piste 1 et 8.

Pour revoir la seconde partie de l'émission " Comment peut-on encore faire de la politique ? ", cliquez ici.