Après Cologne : les ressorts des violences faites aux femmes

Pourquoi les hommes s’en prennent toujours aux femmes ? Quelles sont les origines profondes de cette violence sans cesse réactivée ? Suite et fin de notre émission spéciale consacrée aux femmes dans l’espace public.

« On touche à quelque chose, ici en Europe, de totalement nouveau. Comment se fait-il que des gens à leurs fenêtres n’aient pas hurlé ? » - Arlette Farge

Sidération ? Malaise ? « Les féministes sont restées pétrifiées par les événements de Cologne » peut-on lire dans un article de Sylvie Ayral et Yves Raibaud publié hier dans Libération. Pour sortir du silence, la Grande table a invité l’anthropologue des mondes contemporains Véronique Nahoum-Grappe , ancienne élève de François Héritier qui a beaucoup travaillé sur la question des différences des sexes, sur la domination masculine et la violence faite aux femmes. Véronique Nahoum-Grappe a elle-même participé à un ouvrage collectif sur l’histoire des femmes sous la direction de Georges Duby et Michel Perrot , et signé un ouvrage paru il y a 20 ans Le Féminin aux éditions Hachette. Pour dialoguer avec elle, nous recevons l’historienne spécialiste du 18ème siècle Arlette Farge , directrice de recherches en histoire au CNRS qui a coécrit en 1997 De la violence et des femmes .

« On ne peut pas dire que les femmes aient un niveau éthique plus élevé que les hommes. Il y a des femmes aussi cinglées et aussi perverse, mais leur culture de la violence et leur position n’est pas la même. » - Véronique Nahoum-Grappe

** Son diffusé :** Janis Joplin « Summertime »

Retrouvez ici la lettre d’une fille à son père, avant sa naissance. Video adressant le problème des violences sexistes.

Retrouvez ici la permière partie de l'émission au sujet de la place des femmes dans l'espace public en compagnie des architectes **Corinne Vezzoni ** et Catherine Guyot .