Climat : et après ?

Un participant prend une photo de la réplique d'une planète durant la COP 21
Un participant prend une photo de la réplique d'une planète durant la COP 21 ©Reuters - Stephane Mahe
Un participant prend une photo de la réplique d'une planète durant la COP 21 ©Reuters - Stephane Mahe
Un participant prend une photo de la réplique d'une planète durant la COP 21 ©Reuters - Stephane Mahe
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Quatre mois après son adoption, l’Accord de Paris sera officiellement ouvert à la signature le 22 avril prochain. Mais les efforts sont-ils assez rapides ? Au-delà du succès diplomatique, ne pouvons-nous pas nous engager individuellement - et dès à présent - pour le climat ?

Avec
  • Stefan Aykut Maître de conf au LATTS, Université Paris-Est Marne-la-Vallée et IFRIS (LabEx SITES), Chercheur associé Centre Marc Bloch de Berlin, Responsable de la rubrique franco-allemande de l'Annuaire français des relations internationales (AFRI).
  • Jean Jouzel Climatologue, ancien vice-président du GIEC

Le 22 avril prochain se tiendra la cérémonie d’ouverture officielle du registre de signature de l’Accord de Paris, au siège des Nations unies à New York. A partir de cette date, les pays auront un an pour signer l’accord et - le cas échéant - le faire ratifier par leur Parlement. Mais alors que le nombre de chefs d’Etats qui viendront manifester publiquement leur volonté d’agir en faveur du climat à New-York reste encore inconnu, ne pouvons-nous pas, d’ici là, nous engager individuellement ?

Jean Jouzel est climatologue, glaciologue, membre du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Lui qui s’est enthousiasmé pour l’Accord de Paris signe aujourd’hui la préface de l’ouvrage S’engager pour un monde meilleur (Flammarion) de Frédéric Denhez , à paraître le 27 avril 2016. Un livre qui plaide pour un engagement de chacun pour le climat, et qui définit dix grands chantiers, associés à des mesures citoyennes applicables dès aujourd’hui.

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« Il y a un double défi : est-ce que les engagements des pays vont vraiment être tenus jusqu’à 2030 ? Et est que les pays sont capables de relever l’ambition, ce qui est absolument nécessaire par rapport à l’objectif affiché ? Les engagements qui sont sur la table, même s’ils sont réalisés, ne font que la moitié du chemin entre ce qu’il faut faire pour rester en deçà de 2°, et ce vers quoi on va - plutôt vers 3° ou 3,5°. » Jean Jouzel, La Grande table

Pour dialoguer avec Jean-Jouzel, La Grande table invite Stefan Aykut, sociologue au laboratoire LISIS de l'Université Paris-Est, et co-auteur avec Amy Dahan de Gouverner le climat ? 20 ans de négociations internationales (Presses de Sciences Po, 2015).

Son diffusé :

  • "Respire", Mickey 3D

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(Ré)écoutez ici la première partie de l'émission, à l'occasion de la sortie en français de l'avant-dernier recueil du poète palestinien Mahmoud Darwich.

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