Avec Georges Didi-Huberman , philosophe et historien d’Art, à l'occasion de la publication de L’Album de l’art à l’époque du « Musée imaginaire » (Hazan-éditions du Louvre).
Aux côtés de Caroline Broué et d’Antoine Mercier, retrouvez Catherine Grenier , historienne de l’art et directrice du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou.

"Catherine GRENIER : L’idée de « Musée imaginaire » chez Malraux, c’est de parvenir par la reproduction à faire émerger un musée beaucoup plus large, que le lieu, le musée réel, ne pourrait pas contenir. Et en même temps, Malraux réduit le "Musée imaginaire" à un nombre restreint d’images.
Georges DIDI-HUBERMAN : Bien sûr, il n’y a pas tout dans les trois volumes du* Musée imaginaire de la sculpture mondiale* . C’est à mi-chemin entre le musée encyclopédique et le musée sentimental."
"Georges DIDI-HUBERMAN : Le musée est devenu un lieu de culte. Dans les musées aujourd'hui il y a des stars, des files de spectateurs et un clergé, un corps de métiers qui administre cette culture qui est aussi un culte.
Antoine MERCIER : Mais c’est un culte à quoi ? Qu’est ce que l’on pourrait dire de cette religion ?"
Dans la Revue des idées , zoom sur les récentes prises de position de Jacques Delors : comment penser aujourd'hui l'Europe ?
Sons diffusés : - extrait des conversations d’André Malraux en 1974 sur la notion de « Musée imaginaire » - extrait de Les statues meurent aussi , film de Chris Marker et Alain Resnais, 1953
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