

Sur les chemins sinueux de la maladie, Ruwen Ogien signe un essai très personnel : Mes Mille et Une nuits chez Albin Michel. Confronté à ce mal qui le ronge, le philosophe questionne la maladie, ses représentations et ses métaphores.
Ruwen Ogien (Philosophe).
Avec un objet à part, un essai très personnel, l’auteur philosophe et malade interroge la maladie, ses évolutions, ses représentations, avec philosophie. Enfin presque, parce qu’à bien y réfléchir, des vertus à la souffrance, il n’en trouve aucune. Des causes, peut-être, des raisons, certainement pas. Non au dolorisme, cette posture complaisante envers la douleur, comme une épreuve initiatique, une quête de soi, et non à la résilience qui n’est certainement pas la panacée. En colère, Ruwen Ogien ? Oui, mais contre qui ? A lire dans Mes Mille et Une Nuits. La maladie comme drame et comme comédie, qui vient de paraître chez Albin Michel.
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« Par une association d’idées inattendue mais que j’ai fini par trouver évidente, ces efforts de mise en scène de la part des patients atteints d’une grave maladie pour séduire le personnel soignant et leurs propre entourage m’ont fait penser aux contes des Mille et Une Nuits. J’avais subitement l’impression que les personnes atteintes de maladie dites chroniques devaient réinventer chaque jour le stratagème incroyablement téméraire de la princesse Chahrazade (Shéhérazade) pour contrer les plans diaboliques du grand roi de Perse Charhriyâr » (Extrait de Mes Mille et une nuits)
En première partie, la Grande Table reçoit l'historien Michel Frizot.
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