Ce mardi, l'équipe de La Grande Table reçoit Didier Fassin, anthropologue et sociologue, professeur de sciences sociales à l'Institute for Advanced Study de Princeton et directeur d'études à l'EHESS, à l’occasion de la publication de son livre L’Ombre du Monde . *Une anthropologie de la condition carcérale * (Le Seuil, janvier 2015).
C'est avec la complicité de Judith Revel , philosophe, maître de conférence à l'Université Paris I et membre du bureau scientifique du Centre Michel Foucault, que nous discuterons avec Didier Fassin autour de la condition carcérale et de son rôle dans le phénomène de radicalisation.
On enferme de plus en plus, pour des délits de plus en plus mineurs et pour des peines de plus en plus longues.
On a d'un côté des gouvernements, des gardes des sceaux et surtout des magistrats qui sont convaincus que la prison est une bonne solution, une bonne punition, qui provoque le choc de l'incarcération ; et de l'autre, des détenus mais aussi des surveillants, du personnel qui disent oui mais c'est aussi l'école du crime et aujourd'hui peut-être l'école du terrorisme.
Raphaël Bourgois dans sa chronique Des Idées au quotidien : " Quand l'etat de droit s'arrête aux portes des prisons"en faisant référence à la revue *Droits et société * dans son avant-dernier numéro.
Sons diffusés :
"The house of the rising sun" de Nina Simone
Pour réécouter la première partie de l'émission en compagnie de Lionel Duroy, cliquez-ici
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