Le cinéma, mémoire des transformations de la société chinoise

Ta’ang, un peuple en exil entre Chine et Birmanie
Ta’ang, un peuple en exil entre Chine et Birmanie - Les Acacias
Ta’ang, un peuple en exil entre Chine et Birmanie - Les Acacias
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La Grande Table reçoit le documentariste Wang Bing, Pierre Haski, journaliste, chroniqueur à "L’Obs", ancien correspondant à Pékin de "Libération" ainsi que Flora Lichaa, spécialiste du cinéma indépendant chinois, ancienne directrice du festival de cinéma indépendant chinois.

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Le mouvement du documentaire chinois, proche du mouvement civique, a démarré dès le début des années 2000 pour s’élargir après 2005, à l’approche des Jeux olympiques de Pékin. Le mouvement a été suivi, après 2010, par l’apparition de fictions à vocation sociale, s’inscrivant dans le mouvement de la construction d’une société civile. Il n’existe pas de tradition documentaire en Chine. Il se pose la question du réalisme dans l’Histoire de la Chine qui a connu le socialisme puis le romantisme révolutionnaire. Ces réalisateurs désirent de l’authenticité, d’où la question du montage absent. Ils désirent donc définir une spécificité chinoise, sans narration, une forme de lyrisme chinois.

"Retranscrire la vérité, la réalité de tous les protagonistes, c'est ce qu'il y a de plus beau dans un film." Wang Bing, La Grande Table

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"Dans 30 ans, quand on voudra savoir comment la Chine a vécu ses transformations, tout sera dans les films de Wang Bing." Pierre Haski, La Grande Table

"Le cinéma de Wang Bing a la particularité de s'intéresser aux personnes invisibles dans les médias officiels." Flora Lichaa, La Grande Table

En première partie, c'est le nouveau d ocumentaire de Wang Bing qui est à l'honneur.

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