Le divorce pas si naturel de Valérie Chansigaud

Le goût pour l'observation de la nature ordinaire est très prononcé dans les pays anglo-saxons et va permettre le développement de l'écologie scientifique. En France, il n'y a pas un goût suffisant pour permettre ce dynamisme.

Comment faire de la nature un projet politique ?

L’actualité des idées aujourd’hui avec cette question soulevée par notre invitée : 

Valérie Chansigaud, dans son nouvel essai « Les Français et la nature : pourquoi si peu d’amour ? », paru chez Actes Sud. 

Elle pointe notre manque de sensibilité culturelle sur le sujet, l’ambiguïté des discours, peu ou pas de recherches scientifique. Bref, à côté des anglo-saxons, nous sommes loin du compte… Voilà pourquoi « Il est devenu crucial – selon elle - de rétablir le lien, non pas avec la nature, mais avec les questions politiques ». Car la domination qui assujettit les hommes est la même que celle qui détruit la nature, comme pouvait le laisser entendre Romain Gary, dans son roman Les Racines du ciel, adapté au cinéma par John Huston, en 1958.

Pour aller plus loin : 

La chronique de Bruno Latour, pour Le Monde