Les métamorphoses de la guerre avec Jean-Baptiste Jeangène Vilmer

Avant, on savait ce qu'était la guerre. Aujourd'hui, il y a une réduction croissante de la différence entre la guerre et la paix. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer

Dans l’actualité des idées aujourd’hui : B comme Bataille, C comme Charte ou comme cyberguerre, D comme Défense, F comme Froide, M comme Maginot, N comme nazisme, O comme OTAN, P comme psychanalyse ou Philosophie, R comme Réciprocité ou encore S comme Sun Tzu, intellectuel chinois auquel la tradition attribue la paternité de l’un des essais militaires les plus brillants, incisifs et influents de tous les temps "L’art de la guerre de Maitre Sun". 

C’est un dictionnaire, c’est-à-dire un ouvrage qu’on ne lit pas de A à Z, d’une seule traite, mais dans lequel on pioche, par occurrence, des références. 

Un Dictionnaire de la Guerre et de la Paix, publié aux PUF, écrit à plusieurs mains, et codirigé par Benoît Durieux, Frédéric Ramel, et notre invité Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer, juriste et docteur en sciences politiques et en philosophie, directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire, titulaire de la Chaire d’études sur la guerre de la Fondation Maison des Sciences de l’homme, auteur d'une quinzaine d'ouvrages, dont La Guerre au nom de l'humanité. Tuer ou laisser mourir (Puf, 2012, prix du maréchal Foch de l'Académie française).

"Une photographie de l’état des recherches sur la guerre et la paix", précise l’avant-propos. Sur le modèle des war studies anglo-saxonnes, alors qu’en France, militaires et universitaires peinent encore à faire cause commune pour faire avancer la connaissance qu’on a d’une discipline minorée par les sciences humaines et sociales. « Une fragmentation à la fois disciplinaire et institutionnelle » que les auteurs de ce Dictionnaire entendent dépasser.